Sidi Bel-Abbès Le syndicat de CMA refuse «le chômage technique»

La section syndicale de CMA de Sidi Bel-Abbès vient de réagir avec vigueur à la note de ladirection des ressources humaines portant sur l'objet du «chômage technique».Dans un écrit adressé aux dif-férents responsables concernés au niveau national, lesyndical persiste et signe «le refus catégorique du chômage technique» commepalliatif à la relance de l'activité de l'entreprise.Selon le S.G. de la section syndicale de CMA,M. Naar AEK, il a été convenu lors du dernier conseilsyndical de demander la régularisation des arriérés de salaires des mois demai, juin, juillet, août, septembre et octobre, de se concerter sur unesolution de la relance de l'activité autre que le chômage technique. Pour lemoment les représentants syndicaux, qui se sont rendus avant-hier à Alger pouralerter la fédération sur ce qu'ils qualifient de solution déguisée pouraboutir à la fermeture de l'entreprise, nous ont fait part de la tenue d'uneassemblée générale élective du nouveau syndicat le 29 octobre prochain et quisera une opportunité pour débattre avec les travailleurs du chômage technique.A entendre parler nos interlocuteurs, ilexiste d'autres propositions qui feront dans une certaine mesure alléger lamasse salariale et réduire les frais. Il convient de rappeler que lestravailleurs de cette entreprise, qui était un fleuron du machinisme agricole,sont confrontés depuis plus de deux années à une situation socioprofessionnelletrès difficile. Ils sont entretenus par des avances sur salaires avec un outilde travail à l'arrêt. Les différentes actions de protestation menées nesemblent pas dissuader les décideurs à trouver une solution qui puissesécuriser l'avenir de ces centaines de travailleurs. Cette situation expliquevraisemblablement que la proposition du chômage technique est perçue comme unspectre d'un chômage pérenne et la fermeture pure et simple de l'entreprise.Quelle sera la réaction de la SGPet du MPPI ?Pour le moment l'on n'est pas arrivés àsavoir si cette décision a été prise localement ou au niveau central. Si cettedécision se maintient, il nous a été signalé que l'on se dirige droit vers unbras de fer syndicat - direction. Nous y reviendrons.