Assur?nt, personne ne pouvait pr?ir lacatastrophe naturelle qui a profond?nt affect?a commune de Moulay Slissen,dans la wilaya de Sidi-Bel-Abb? De m?ire vivante, jamais les cours d'eaudormants d'El-Gor n'ont d?rl?ur Moulay Slissen, point de jonction avec laMekerra, dont les crues sont monnaie courante pour les riverains. Selon un premier point dress?ar laprotection civile, l'ampleur de la catastrophe n'?it pr?e par aucunbulletin m?o. L'alerte avait ? donn??artir de Ras-El-Ma, faisant ?tde la mont?des eaux comme il se passe chaque fois que la Mekerra sort de sonlit. A Moulay Slissen, la force de flots avait atteint, selon la protectioncivile, 800 m3/s, alors que la crue centenaire avait atteint 1.500 m3/s. Pourcette situation, les moyens mis ?a disposition des ?ipes de sauvetage de laprotection civile ont prouv?eur limite sur le terrain, a-t-on reconnu. Leseul moyen qui pouvait sauver les vies humaines ?oulay Slissen ?it la voiea?enne et la protection civile ne dispose d'aucun h?co. Ceci dit, laprotection civile a r?si ?auver des vies humaines, sinon le bilan auraitencore plus lourd. Dans une ferme situ?au lieudit «le Rocher», ?a sortieest de la ville de Sidi-Bel-Abb? une trentaine de personnes prises au pi?par les crues ont ? sauv? in extremis, a signal?e charg?e lacommunication des sapeurs pompiers. Deux autres personnes ont ? sauv? d'unemort certaine au village Boubarnas, ainsi que le chauffeur du semi-remorqueemport?ar le d?rlement des eaux dans la commune de Sidi Brahim. En tout, laprotection civile a concr?s?43 interventions et proc? ?6 op?tionsentre reconnaissance, ?isement et surveillance. Pour un premier bilan non encored?nitif, l'on d?mbre 200 familles sinistr? ?as-El-Ma et 109 ?oulaySlissen. Au lendemain de la catastrophe, toute la col? des sinistr?deMoulay Slissen s'est abattue sur la protection civile, ?ui on a reproch?alenteur dans l'intervention. La protection civile indique que des renforts enmoyens d'intervention rapide ont ? d?ch?des wilayas d'Oran, Tlemcen,Mascara et Mostaganem. Jusqu'?ier, les citoyens sinistr?des communes deRas-El-Ma, Moulay Slissen, Boukhanefis, Sidi Khaled n'ont cess?e proc?r aud?layage de tonnes de boue avec la peur au ventre, puisque le ciel demeuretoujours couvert et la pluie continue de tomber. Pour l'heure, le plan Orsecdemeure toujours en vigueur et la cellule de crise continue de recenser lesd?ts. La protection civile, qui reconna?avoir ? d?rd?par l'ampleur dela catastrophe, estime en avoir tir?es enseignements tant sur le plan desinterventions que sur celui de la communication, demeur?quasi absente aulendemain de la catastrophe. Pourtant, la cellule de crise recevait desmessages ?out moment, a-t-on soutenu.
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Posté Le : 23/04/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : M D
Source : www.lequotidien-oran.com