Sidi Bel-Abbès Le festival de danse a besoin d'espace

Le grand prix du Festival international dedanse populaire tenu à Sidi Bel-Abbès du 19 au 25 juillet a été décerné auxreprésentants de l'Espagne, du Mali et du Sénégal.Durant six jours, les planches du théâtrede verdure qui s'est avéré trop exigu ont vibré au rythme des danses populairesde 13 pays européens, arabes et africains. Le jury, composé de deux artistesaméricains et du doyen des artistes de la Jordanie, a consacré 07 prix pourdifférentes interprétations. A noter que durant la soirée de clôture qui s'estachevée jusqu'à quatre heures du matin dans la nuit de mardi à mercredi, ladanseuse américaine Helena s'est distinguée en solo par une danse purement orientale.Côté organisation, il y a lieu de signaler qu'en dépit des moyens et desefforts consentis par les organisateurs, bien des insuffisances ont étéenregistrées notamment lors de soirées d'inauguration et de clôture. Le publicvenu en masse pour assister au festival le plus souvent en famille a étéaccueilli par des bousculades qui se sont soldées par des évanouissements etdes transferts vers l'hôpital. Des dizaines de familles en possession de cartesd'invitation n'ont pas eu la chance de franchir la petite porte réservée àl'accès. Pour sa troisième édition, le festival de danse populaire qui a prisune dimension internationale a drainé un grand public avide d'une cultureuniverselle. De l'avis de bon nombre d'observateurs, le festival a besoin d'unespace plus conséquent car, les familles qui se sont déplacées pour des soiréesjusqu'à une heure tardive avaient bien besoin d'être préservées de bien desdésagréments. Un festival qui a consommé une enveloppe financière importanteest organisé pour les échanges culturels et le divertissement du grand publics'accorde-t-on à faire remarquer.