Algérie

Sidi-Bel-Abbès: Le commerce, un casse-tête



Sous le suivi et les instructions des pouvoirs publics, à leur tête le nouveau wali, un comité local qui comprend le secteur du commerce, assurant la présidence, avec en son sein d'autres secteurs tels la sûreté de wilaya, l'APC, la daïra, l'union des commerçants…, a été installé dans ses fonctions et s'est mis à l'Å“uvre pour éradiquer graduellement l'activité informelle.

D'abord les multiples marchés, sites informels qui n'ont pas cessé de porter de sérieux préjudices au périmètre urbain. A commencer par ceux qui ont réellement pris en otage la belle coupole de la ville. D'autres artères limitrophes viennent d'être ciblées par le recensement opéré sur les lieux.

Naturellement, indique notre source, des solutions intermédiaires, voire de rechange, qui feront de ces vendeurs illicites de futurs commerçants détenteurs de registre de commerce, ont été prévues et sont en train de se peaufiner par d'abord la construction d'un nouveau marché au lieu dit «Hofra», non loin de la place des Fidaïs, ou Tahtaha. Pour ces multiples prévisions ou mesures prises, on a commencé, nous dit-on, par recenser ces jeunes et moins jeunes commerçants illicites. Leur nombre est de 484. Ils sont 386 à avoir accepté les propositions formulées et ont ainsi fourni des dossiers pour bénéficier des futurs box et surtout régulariser leur situation qui ne pouvait durer éternellement sur des espaces publics, trottoirs, rues, artères principales, demeures privées.

Toutefois, pour les Bélabbésiens, c'est la vitrine révélatrice de la ville qu'est à titre indicatif l'actuel centre d'information touristique érigé dans la coupole, en plein cÅ“ur du centre-ville… On nous fera part que les marchés des quartiers inexploités verront leur box affectés à ces jeunes vendeurs, qui passeront ainsi de «l'informel au formel» en régularisant leurs dossiers auprès les directions concernées.

Pour les marchés de quartier, il s'agit, précise notre source, des fruits et légumes. Quant à la bâtisse au lieudit Hofra, elle englobera les habillements, les chaussures, les produits cosmétiques. Comme on le relèvera, c'est une question de volonté politique car, jusque-là, bien des «complaisances» et un «laxisme ambiant» et sans cesse décrié par les riverains et autres commerçants agréés, qui étaient maîtres des lieux. Chaque fois qu'un responsable voulait ou tentait d'éradiquer, des voix s'élevaient même de l'enceinte de la commune…, a-t-on affirmé.




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