Sidi Bel-Abbès Le CNES revient à la charge

Plus de 140 enseignants universitaires se sont réunis, la semaine écoulée, en assemblée générale, sous la direction du bureau CNES de l'université Djillali Liabès pour débattre «de la situation de blocage» qui, aux yeux du CNES, est orchestrée par le recteur. Il est souligné dans le communiqué du CNES qui favorise les voies du dialogue et de la concertation, que le ministre de tutelle a été mis au courant sur certains dépassements très graves commis par l'administration de l'université», afin de laisser une chance aux solutions négociées et éviter la rentrée de l'université dans la tourmente, écrit le CNES. L'assemblée générale a mandaté le conseil syndical pour saisir officiellement le recteur sur les points suivants: l'ouverture des portes du dialogue, le renouvellement de la commission des oeuvres sociales dont la destination et l'utilisation des fonds «demeurent inconnues», l'utilisation «illicite» des stages par certains responsables des facultés. Pour ce dernier point, le CNES compte mettre le paquet afin de demander au recteur «de situer les responsabilités». Pour montrer, encore une fois, a-t-on ajouté, la bonne volonté des enseignants, le conseil syndical du CNES est chargé de prendre attache avec le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour le mettre au fait de la situation. En attendant les réponses à ces démarches qui constituent un grand espoir pour les enseignants, le conseil syndical du CNES, souligne-t-on, à la fin du communiqué, a été mandaté pour préparer une journée de protestation avec arrêt des cours. La date de cette journée n'a pas été arrêtée, il appartient au conseil syndical du CNES de la fixer au moment qui conviendrait, lit-on dans le communiqué.