Sidi-Bel-Abbès: La pratique sportive évaluée au conseil de wilaya

La pratique sportive vient d'être évaluée par les responsables de ce secteur, qui ont fait l'état des lieux en séance exécutive de la wilaya. Il a été fait part de 196 associations sportives qui activent à plusieurs niveaux, et ce dans une multitude de disciplines. Toutefois, c'est au chef-lieu de wilaya que sont concentrées plus de 43% de ces associations, où deux communes sur les 52 que compte Sidi-Bel-Abbès n'ont pas à ce jour d'association sportive. Il s'agit de Oued Taourira et Aïn Tamdamine, au sud de la wilaya. Cette ultime localité, aux dernières nouvelles, est en train d'ériger une association pour le bien de sa jeunesse désoeuvrée. A Sidi-Bel-Abbès, on signale l'existence de 83 associations sportives. A Ras-El-Ma, 8. A Sfisef, une ville sportive par excellence, 7 associations sportives sont mentionnées, selon le document officiel remis aux médias. Aïn El-Berd en a 6, au même titre que Mostefa Ben Brahim et Sidi Hamadouche. La localité de Sidi Ali Benyoub en possède 5. Ben Badis, quatre, comme à Sidi Lahcen. A Télagh, seules 3 sont signalées. A Sidi Yacoub, 5 associations activent. Quant au reste des communes, c'est généralement une à deux associations. C'est dire que c'est insuffisant pour 24 spécialités ou disciplines sportives. Ils sont 18.135 pratiquants, dont 15.914 hommes et 2.221 femmes. Et c'est monsieur football qui se taille la part du lion avec 2.392 pratiquants, suivi du sport de proximité interquartiers avec 12.500. Nous avons dit la part du lion au football en le comparant aux autres disciplines sportives: boxe, karaté, athlétisme, judo, sports collectifs. Le sport scolaire n'a que 2.794 adhérents. Quant au sport universitaire, 1.179 athlètes sont mentionnés. Pour ce qui est des ligues sportives, leurs nombre est de 23. 8 d'entre elles sont omnisports, 15 sont des ligues spécialisées. Les chiffres présentés en terme d'adhésion font ressortir la nécessité de concrétiser de nouveaux programmes d'actions et la mise en place de pôles de développement.