Comme la participation en Coupe du monde de
football, la fête de la ville de Sidi Bel-Abbès revient après vingt-trois
années de son ultime déroulement à l'initiative de l'APC. C'est ce que nous a
indiqué un président de commission, vu que lors de l'ultime plénière, le retour
voire l'organisation de cette fête a été décidée. Celle-ci n'a rien à voir avec
la traditionnelle waâda du saint vénéré Sidi Bel-Abbès, patron de la capitale
des Beni Ameur dont la ville porte le nom et dont le mausolée se trouve à
l'ouest du périmètre urbain et autour duquel se trouve l'un des plus importants
cimetières musulmans de la ville.
Toutefois, Sidi Bel-Abbès des années 1985 et 1986, période de la
dernière fête économique sociale et culturelle, n'est pas celle de 2010.
Plusieurs donnes toutes nouvelles y figurent à commencer par une extension
urbanistique «anarchique» sous couvert de l'immédiateté de la résolution du
sempiternel problème de l'habitat. Toute une nouvelle ville fut depuis
construite au nord-est, et ce à partir de l'embryon de l'armature urbaine
centrale, précisément du vieux quartier de Sidi Djillali, avec tout ce que cela
supposait comme besoins socio-éducatifs et autres.
De
centre universitaire, une importante université qui porte le nom d'un de ses
fils, assassiné à Alger, feu Liabès Djillali, existe depuis. Il n'y a pas que
cela. L'on ne peut tout ranger pour les besoins comparatifs. Ce qui est certain
est que plusieurs générations de Bel-Abbésiens n'ont pas connu la fête de leur
ville, celle organisée du temps des feus maires Hassan Abdelkader et Djellouli
Abdelkader. C'étaient de grands moments de communion, de joie, de dynamisme, de
retrouvailles dans les braderies, kermesses, sites sportifs tels le stade
omnisports de feu Adda Boudjellal, sur les aires de pétanque, et autres galas
de boxe, de judo et ce outre les différents sports collectifs dont les
sexagénaires s'enorgueillissent. Bien sûr l'aspect culturel y était,
rappellera-t-on. Pour cet événement qu'est la fête de ville, Sidi Bel-Abbès
«devra se préparer pour accueillir ses hôtes».
Un
sérieux coup doit, dit-on, être donné à l'aspect hygiène, cadre de vie en
général, détérioré en plusieurs endroits. L'éclairage public, la voirie, le
bitumage doivent être pris en charge. Une toilette pérenne et non
conjoncturelle est à entreprendre, par la conjugaison des efforts de tous les
concernés.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 04/01/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : M Kadiri
Source : www.lequotidien-oran.com