Algérie

SIDI BEL-ABBES L'université paralysée



La grève des enseignants universitaires deSidi Bel-Abbès semble, bel et bien, avoir été entamée avant-hier même si lerectorat tente de minimiser le taux de suivi.Le constat que nous avons effectué hier ausite 1 où se tenait une assemblée générale du CNES confirme la tenue d'unegrève qui paralyse une grande partie de l'université. Si l'administration del'université n'a pas daigné communiquer le CNES s'est manifesté pour le premierjour, d'une grève de 05 jours renouvelable par un communiqué sous forme debilan.  L'on relève dans le communiqué du CNES, qu'à la faculté dessciences économiques seuls les vacataires ont assuré les cours.  Ala fac des sciences de l'ingénieur seules trois séances ont été assurées et lafaculté de droit a été quasiment désertée par les enseignants. Quant aux autresfacultés, à l'exception de celle de médecine, c'est presque la paralysie». Anoter que ce bilan préliminaire dressé par le CNES concerne la matinée dupremier jour de grève. Concernant les revendications du CNES, le communiquéfait ressortir «la fermeture des portes du dialogue».           Le CNES qui s'enprend au recteur de l'université l'accuse «d'avoir fait la sourde oreilledepuis plus d'une année». Selon le responsables du CNES que nous avonsrencontré au piquet de grève tenue à la fac centrale, les examens de find'année, qui débuteront à partir du 20 mai prochain, pourraient très bien êtrecompromis si l'administration de l'université continue «à se confiner dans sonmutisme». Ce qui conforte le CNES dans sa position qui risque fort probablementde se diriger droit vers le boycott des examens, c'est la contestation à la facde l'ingénieur au sujet du TCT et du LMD qui a duré trois semaines et pourlaquelle l'administration de l'université ne daigne réagir pour débloquer lasituation. Toujours selon le CNES, l'administration de l'université considèreque la grève est illégale pour cause de non-représentativité.  Pour cela le syndicat des enseignants affirme être rétabli par unarrêt de la chambre administrative. «Si la grève est illégale nous invitons lerecteur à ester le CNES en justice», s'accordent à faire remarquer lesenseignants.


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