La ville de Sidi Bel Abbès est confrontée au phénomène de l'économie informelle qui bat son plein en plusieurs endroits de la cité, surtout au niveau des quartiers de Graba et de Bendadi.Le secteur informel a pris de l'ampleur au point de menacer les commerces ayant pignon sur rue. Ce moyen de faire qui procure des gains faciles attire de plus en plus de citoyens, en raison, de la faiblesse de leur pouvoir d'achat. C'est un facteur qui renforce "le couple vendeur/acheteur". En outre, cette relation, au-delà de sa fonction économique, favorise une convivialité absente dans le secteur formel où les prix ne donnent pas lieu à des négociations.Tout se vend à Sidi Bel Abbès. Mais, l'ampleur des conséquences est importante sur la société. L'évasion fiscale et le travail au noir pénalisent grandement les commerçants qui respectent les lois et s'acquittent de leurs impôts. A cela, s'ajoute le fait que les travailleurs au noir ne bénéficient d'aucune protection sociale, et les consommateurs d'aucune garantie. Reste que le secteur informel est devenu une source de régulation pour les opportunités d'emplois y compris pour les diplômés.    Dans les quartiers à denses populations, les vendeurs squattent les trottoirs pour y vendre de tout : effets vestimentaires, portables, TV, DVD, CD... Conséquence, les vendeurs-squatteurs qui étalent leurs marchandises sur les trottoirs ont fini par perturber la circulation routière.Le marché parallèle des devises a pris, lui aussi, de l'ampleur. Il est devenu florissant, ce dernier est pris en main par des spéculateurs locaux.
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Posté Le : 29/05/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : M. M.
Source : www.horizons.com