L'épidémie mystérieuse ayant fait unecentaine de victimes à Sidi Bel-Abbès depuis le 12 août dernier, selon un bilanofficiel, bute toujours sur la détermination exacte du typage du virus. Larencontre du ministre de la Santé avec les 48 DSP et directeurs des CHU tenuele 8 septembre dernier a dans une certaine mesure servi à apaiser la tensionsans pour autant dissiper radicalement le spectre, puisque le réservoir duvirus (les rats) sont toujours là, alertent des citoyens de tous les coins dela ville et de la wilaya. Le dossier presse remis lors de la rencontre du 08mars confirme le syndrome néphrétique causé par un hantavirus dont le typedevait être connu le 13 septembre dernier comme l'avait assuré les responsablesde la santé. Ilest fort probable qu'il s'agirait d'un hantavirus inconnu jusqu'alors par lesvirologues qu'il soit nommé Hanttan d'Asie, Puumala d'Europe ou virus de Séoul,le virus de Sidi Bel-Abbès ou de la Mekerra comme se plaît-on à ironiser, pourraitêtre une mutation de l'hantavirus dont la transmission par des aérosolsprovient d'excréments de rongeurs (unies, salives). le risque zéro de latransmission interhumaine n'existe pas puisque relève-t-on le dossier presse duministère que « des cas sont survenus en Argentine ». Le typage du virus estconnu, son nom n'a pas encore été communiqué néanmoins son réservoir est bienconnu. Quel traitement pour ce syndrome ? Tous les cas enregistrés à Sidi Bel-Abbès ont quitté l'hôpitalbien sûr sous traitement symptomatique du fait que probablement le traitementapproprié n'est pas déterminé, même s'il est déterminé en sera-t-il la solutionidoine ? Les moins avertis vous diront que le traitement n'a pas besoin d'êtreprescrit par des médecins encore moins ceux qui pensent que la preuve de lapropreté de la ville passe par la réapparition des pieds-noirs en touristes.Puisque le virus provient des rats il faut les exterminer réagit-on à tous lesniveaux. Combien de tonnes de raticides et de milliers de souricières faut-ilen mobiliser pour mener à bien cette opération : pour en faire les comptes nousinvitons les honnêtes optimistes, aux jugements moins alarmistes pour desobjectifs à nous accompagner à travers un voyage touristique dans les coloniesde rats, de souris ainsi que les reptiles (serpents) et nous pesons bien nosmots car personne du moins ceux qui ne sont pas motivés par une malhonnêtetéintellectuelle ne peut porter démenti formel. Ce serait malhonnête de notrepart de reparler des caves inondés des cités Sorecore et la Bremer puisque lesconfrères ont fait des reportages entiers. Commençons d'abord par la périphérieavant d'aborder le coeur de la ville. A la CMA (ex-Sonacome), la dératisationétait un chapitre de la sécurité et la préparation avec la crise financière quetraverse cette entreprise, il y a de très faibles chances que la dératisationcontinue à être financé. Le prestigieux jet d'eau « Doubai » en est un idéalrefuge pour ces bestioles puisque l'eau et la nourriture en sont abondants,juste en face dans des chantiers du LSP non achevés, des familles de rats ontélu domicile sans pour autant souscrire des contrats avec le promoteur. La voieferrée qui traverse la ville de bout en bout constitue une bande qui retientles odeurs, sachets, papiers et autres herbes asséchées. Par-là les rats on ena pas entendu parler probablement pour l'immensité du site par contre OuedMekerra où se déversent toutes les eaux usées de la ville vous devez enimaginez la suite. Du temps des pieds-noirs et quelque temps après, la carpeétait pêchée des eaux de la Mekerra commente un octogénaire. Aucentre-ville notamment aux endroit du vieux bâti aucun immeuble ou presque ycompris les mosquées ne sont épargnés par les rats. A la mosquée Abou BakrEssedik, pour cause de toilettes fermées à l'usage suite à des conduitesbouchées, les rats prolifèrent confient des fidèles. Deux autres sites sontsignalés comme référence de colonies de rats non inquiétés. Juste en face del'immeuble « le Prado » et à proximité du siège de l'APC, des maisonsabandonnées parce que tombées en ruine sont habitées par des rats, des pigeonset des reptiles alerte le voisinage. Larats sont là ainsi que le syndrome néphrétique causé par un antivirus nonencore déterminé par le ministère de la Santé. La leptospirose (maladiebactérienne transmise par contact de rats) a tué deux personnes à SidiBel-Abbès, il y a à peine deux mois, faut-il la peste que l'on réagisse àtoutes les responsabilités ? Les élus de l'APW et de l'APC pourraient sejustifier par la fin de mandat. Les prochains élus du moins les nouveaux auronthérité des rats et des ordures comme se sont certainement plaints les actuelsélus de leur prédécesseurs et ça continue dans le bonheur des rats et ledésarroi des citoyens invités à voter massivement à chaque rendez-vousélectoral pour être après oubliés avec les rats et les ordures un quinquennatdurant. Si les futurs maires et les élus-candidats s'apprêtent dans lesprochains jours à s'approcher de l'électeur bélabesien, ils n'ont surtout pasintérêt à évoquer le sujet des rats et des ordures surtout pour ceux quicherchent à être reconduits aux postes de maires et d'élus responsables telsles adjoints maires et présidents de commission.
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Posté Le : 29/09/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : M D
Source : www.lequotidien-oran.com