Algérie

Sidi Bel-Abbès : L'ex-briqueterie dérange



A Sidi Bel-Abbès-ville, il ne se passe pas une semaine ou moins où les citoyens n'interpellent les hautes autorités du pays après avoir pris le soin, tantôt de s'adresser à la mairie, à la wilaya… Cette fois, c'est la situation dégradante à tous les points de vue, matériel et moral surtout, de par la fréquentation de l'ex-site de l'usine de la vieille briqueterie, sise entre la nouvelle cité Bremer et le vieux quartier de Sidi Yacine, où toute une nouvelle cité a poussé depuis les années 90 à ce jour. Concrètement, le site en question est devenu un réel refuge pour jeunes et moins jeunes qui viennent de partout et même en dehors du chef-lieu de wilaya, au vu et au su des riverains devenus «impuissants» devant la prolifération d'actes immoraux, insensés que l'on ne peut ranger en un papier même non exhaustif. L'ex-briqueterie, pour un bref rappel, a connu une autre vie après sa fermeture, elle est devenue un centre d'animation de jeunesse sous l'égide de l'APC et que l'on appelait «Palais de la jeunesse». Cela durera quelques années pour voir les pouvoirs publics décider de lancer un projet destiné au secteur de la formation professionnelle. Or, concrètement, cela ne put se réaliser… d'où cet abandon de la bâtisse malgré une présence de gardiens qui ne peuvent assumer objectivement cette fonction car le site est très vaste. Les superficies bâtie et non bâtie sont très grandes avec plusieurs axes et façades au sein d'un périmètre urbain à grande densité de population, parmi les plus importants avec la nouvelle agglomération de Sidi Djillali. D'importants édifices publics, privés gravitent autour de l'ex-briqueterie qui est une authentique source de nuisances; que dire de l'hygiène et autres odeurs qui se dégagent sur le boulevard prolongé de Abbane Ramdane, ex-Edgar Quinet, considéré comme principale artère du périmètre urbain du chef-lieu de wilaya qui est en droit d'être sauvegardé. Pourtant, que de ministres, officiels, élus de plusieurs localités, locaux et nationaux y transitent, s'exclame-t-on.




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