Sidi Bel Abbès: L'etat civil central pris d'assaut

Malgré l'intronisation de l'outil informatique, les services de l'état civil du siège de l'hôtel de ville Bel Abbésien sont demeurés, relève-t-on, depuis des mois et jusqu'à cette mi-septembre 2010, sous le poids d'une infernale pression de centaines de demandeurs.

Dès les premiers heures, des dizaines de citoyens sont déjà agglutinés attendant l'ouverture des guichets, prenant leur mal en patience pour se faire délivrer multiples documents d'état civil. A commencer par le fameux 12 S (spécial) qui entre dans le cadre de l'opération administrative de la biométrie et de la modernisation des documents de voyage et d'identité. Les guichets délivrant ledit document sont situés juste à l'entrée, du côté droit de la grande salle, où se frayer un chemin est parfois difficile surtout avec les conditions climatiques sévissant. Notamment, en absence de climatisation pour le public, qui n'est autre que les administrés et électeurs de l'APC en place. Notons au passage que pour d'autres documents et autres légalisations, etc. des antennes communales ont vu le jour dans plusieurs grands quartiers populaires de la ville tels Gambetta, Sidi Yacine, Sidi Djillali, Sakia Hamra, Beni Ameur, et si ces dernières acquisitions n'étaient pas fonctionnelles soutient un citoyen, cela aurait été vraiment dramatique pour cette ville qui n'arrive pas à solutionner l'éclairage public… A titre indicatif pour ne pas évoquer le listing des doléances sans cesse renouvelées face aux exigences des nouveaux bacheliers, aux futurs engagés de l'ANP, aux différents candidats (es) aux différents concours d'entrée qui débuteront dès ce mois de septembre, aux multiples pièces à fournir pour moult dossiers administratifs, c'est un rythme soutenu et éprouvant auquel est confronté le personnel, voire les préposés aux guichets encombrés à vue d'Å“il… Et toute cette pression ne peut qu'entraîner des erreurs et bien sûr l'arbitrage des services de la justice. Nous parlons de documents délivrés dans un climat particulier, épuisant doit-on le dire… En attendant, nous dit-on au siège de la mairie, des solutions en termes de projets.