L'APC de Sidi Bel Abbès va mettre en location par adjudication quatre sites jusque-là sous-exploités, voire complètement abandonnés.Il s'agit de la poissonnerie du centre-ville, du parking du boulevard Didouche Mourad (station 17 en face de la Coupole), de la piscine communale et de plusieurs espaces destinés à abriter les foires commerciales, a-t-on appris lors de la session plénière de l'APC.
Les cahiers des charges relatives à la mise en adjudication de ses biens devront cependant faire l'objet d'une large consultation afin de définir les conditions d'exploitation des biens communaux au mieux des intérêts de l'APC», ont appelé plusieurs élus qui ont exigé un bilan exhaustif des précédentes opérations d'adjudication. «La situation juridique d'autres biens doit faire l'objet d'un suivi sérieux, à l'image de l'hôtel Versailles (El Djazair), dont le contrat de location a expiré depuis plusieurs mois», a fait remarquer l'un des intervenants lors de cette session. Une longue liste de biens, mal définis au demeurant, sont toujours non-exploités au moment où les collectivités locales doivent assurer leur propre financement.
Selon plusieurs élus, l'exécutif communal ainsi que le service du patrimoine sont interpellés à l'effet d'informer l'assemblée sur la mise à jour du registre du sommet de consistance de la commune et les actions arrêtées en début du mandat pour identifier l'ensemble des biens communaux. Dans le même ordre d'idées, le sort du site de dar el askri (ex-amitiés africaines), occupé de manière indu par des marchands informels, a été longuement évoqué lors de cette session.
Des intervenants ont exigé de procéder à une constations des lieux par huissier de justice avant d'entamer les procédures de récupération de ce site pour abriter, éventuellement, le projet d'un parking à étage. «Le recasement des marchands informels au niveau de dar el askri par les autorités de la wilaya, sans aucune décision officielle, constitue un acte de transgression manifeste de la loi», s'insurge M. Mahi.
En marge de la session, plusieurs élus interrogés ont fait porter la responsabilité de l'occupation illégale de dar el askri à l'actuel chef de daïra et à l'ex-wali.
Ils ont également dénoncé l'annulation de plusieurs marchés approuvés par l'assemblée et le contrôleur financier de la commune (éclairage en LED de 4000 points lumineux et l'aménagement du cimetière) tout en appelant à la mise sur pied d'une commission d'enquête sur les «interférences» et «pressions» exercées sur les membres de l'assemblée durant ces derniers mois.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 06/07/2020
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M Abdelkrim
Source : www.elwatan.com