Sidi Bel Abbès: Insécurité à «Filaj Abbou»

L'objectivité recommande de citer d'abord la réhabilitation de la mythique place du 1er Novembre 1954 (ex-Carnot) et aussi le futur projet du lac Sidi Mohamed Benali. Néanmoins, face à cela, Sidi Belabbès-ville n'a pas encore réglé moult attentes, la voirie, l'éclairage public. Et la montée sur le créneau jeudi passé (16 juin 2011) des citoyens du populeux quartier Abbou de la partie nord de la ville est une réalité incontournable et si l'on notera que lesdits citoyens ont plusieurs fois appelé à la prise en charge de leur quartier, c'est qu'ils ont relevé que d'autres espaces, quartiers ont connu une sérieuse réhabilitation qui a touché même l'assainissement, et la comparaison pour positiver les choses est permise, nous dit B.Badreddine. Commençons par l'état catastrophique des rues, c'est ce que déplorent les citoyens dont certains l'ont redit après avoir saisi la presse écrite… à la radio qui, elle, s'est fait écho de ces imminentes préoccupations. Même l'imam de la principale mosquée et du haut de son minbar a interpellé l'APC concernée par ces aspects- là… où intervient l'éclairage public qui est défaillant au point où les fidèles durant une grande partie de l'année redoutent d'aller faire leur devoir religieux pour certaines prières collectives, disons deux, celles du Sobh et Ichaâ… tant que l'obscurité est maître des lieux… Un citoyen ira à dire : «C'est l'insécurité. Il n'a pas tort rétorquera un autre, la voix enrouée, ce quartier endure sans voir le bout du tunnel. A tel point qu'un autre citoyen nous dira : «Même des pieds-noirs, une famille qui habitait l'avenue Pasteur, ont dû remarquer cette disparité dans leur récent séjour sur les lieux». Et si les revendications ont porté essentiellement sur la voirie et l'éclairage public, des pères de familles nous ont fait part de l'attente, depuis des mois, de la réouverture du marché, réhabilité certes… mais non fonctionnel, relève-t-on sur le site.