Sidi Bel-Abbès: Des rues, mémoire de la villec

Deux rues conservant la mémoire de la ville, ont connu une récente opération de réhabilitation de leur réseau d'assainissement. Il s'agit de l'ex-rue Gambetta en plein centre-ville, débaptisée commandant Ferradj très fréquentée et qui aux yeux de tous bénéfice de plus d'attention de par sa situation géographique, la deuxième rue, est celle des «maures» en plein quartier mythique de la Graba, lieu de mémoire qui a attendu longtemps pour voir quelques commodités sociales s'opérer, au prix d'un long combat, et d'âpres et longues revendications. La rue des Maures, est tout un symbole pour des générations de belabbessiens, elle a vu naître des célébrités, des intellectuels, des ministres de la République… en son sein et dans ses entrailles se fomenta le travail de la Fida locale et autres actions meurtrières… tout un lourd passé glorieux qui a dû ainsi péricliter, en déclin et où les travaux d'assainissement entrepris sur les lieux n'ont pas atteint pour l'heure et en plein hiver, la vitesse de croisière pour rassurer les riverains et les passants de ces espaces communautaires de ce quartier commerçant mais avant tout rempli de repères identitaires, tels la mosquée Aadam, la Medersa, le nadi Nadjah tous mitoyens. Il faut tout de même relever que des consignes strictes ont été données par les pouvoirs publics locaux, à leur tête le premier responsable de l'exécutif. Mais à sidi Bel-Abbès ville, bien des dysfonctionnements subsistent, les multiples services censés être au service des citoyens, ont besoin d'être secoués éternellement et surtout accompagnés de sanctions, et de réels remèdes, vu que les constats sont connus des uns et des autres, voirie, éclairage, hygiène circulation… etc.