La ville de Sidi Bel-Abbès connaît cesderniers temps une crise environnementale sans précédent. Certains lieux etartères sont devenus carrément des décharges sauvages à ciel ouvert.Paradoxalement, devant des plaques interdisant aux citoyens de déposer lesordures ménagères et autres déchets, s'entassent des sachets que les animauxerrants (chiens et chats) éventrent la nuit à la recherche de nourriture.Plusieurs sites se retrouvant envahis par les chiens errants qui se déplacenten meute pour constituer un véritable danger public. La maternité est un refugepour des dizaines de chiens et chiots qui semblent devenir les maîtres deslieux par la quiétude dont ils jouissent. Les agents de sécurité aux mains nuesassistent impuissants à cette prolifération canine. La battue réglementée par unarrêté des pouvoirs publics représente de l'avis de bon nombre de citoyens laseule alternative pour parer à ce fléau. Les habitants se souviennent de lafourrière canine que le jargon des Bélabessiens connaît sous le susbtantif de«perrera» du nom du chef du service communal qui s'occupait durant l'èrecoloniale de la lutte contre les chiens errants.Cette pratique a été menée par lamunicipalité jusqu'aux années 70. Pour l'heure, les chiens errants continuentde se multiplier tant que les déchets ménagers continuent à les nourrir. Lespouvoirs publics continuent de se contonner dans leur passivité.
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Posté Le : 04/08/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : M D
Source : www.lequotidien-oran.com