En parallèle aux multiples manifestations
prévues dans les enceintes des différents établissements publiques
d'enseignement, de formation et le cérémonial parrainé par le ministère des
Affaires religieuses au sein de la mosquée Ahmed Ibn Taymia, sise dans le
quartier Bab Dhaya, concernant le concours ayant trait aux jeunes apprenants du
Coran, on relève que le rituel traditionnel du Mawlid Ennabaoui ne s'est
nullement perdu. Toutes les traditions sont encore jalousement conservées sur
les bords de la Mékerra où de génération à une autre, le témoin est passé pour
que «Sidna» soit commémoré comme il se doit.
En effet depuis plusieurs jours, à Sidi
Bel-Abbès-ville, les ingrédients de la fête étaient là, annoncés d'abord par
les pétards, malgré l'interdiction, des tables achalandées de bougies,
d'épices, de henné, de pots de miel, de gâteaux, de confiseries diverses qui
trouvent preneurs.
Les couleurs et les odeurs sont les maîtres
incontestés de cet environnement commerçant où tout s'achète malgré la cherté de
la vie. Côté enfants, ces derniers s'en donnent déjà à coeur joie : rues,
immeubles et tous les espaces informels où le bruit des pétards ne cesse de
résonner.
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Posté Le : 09/03/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Kadiri M
Source : www.lequotidien-oran.com