Sidi Bel-Abbès : Ces dépenses qui dérangent

A plus d'un mois, du sacré ramadhan prévu en août prochain, les familles sont confrontées à des besoins, exigences, obligations générés par les cadeaux qu'ils doivent offrir aux différents lauréats des examens, à commencer du passage en première année moyenne (ex-6°) au tsunami du BEM 2010 à Sidi Bel-Abbès ville et dans toute sa région, en attendant le baccalauréat où les indications vont dans le même sens. N'en parlons pas des mariages qui ont tout bousculé, vu qu'ils doivent se tenir dans une période très courte. Les concernés n'ont pas d'autres choix, sinon se rabattre au début de l'automne… ils sont très rares, fonctionnaires, les vacances 2010 présentant un authentique dilemme pour ceux habitués au congé annuel… quand le prendront-ils? Déjà la fête mondiale du football a cloué les mordus dans leurs domiciles respectifs… ainsi que les charges relatives aux différentes cérémonies que se doivent d'honorer les familles vis-à-vis de leurs voisins, leurs amis, leurs gendres, leurs collègues de travail ou bien autres alliances familiales, nécessitant parfois le déplacement, sont d'autres dépenses inopportunes disons-le sous toutes réserves car il existe parfois ceux qui prévoient mais quand l'inflation est déjà là dans le quotidien de tous les jours, à savoir dans les produits alimentaires, agricoles… Cette hausse est d'ailleurs relevée dans les biens manufacturés surtout que la surchauffe a déjà touché la viande bovine et ovine, les poissons frais et les boissons non alcoolisées n'ont pas échappé, à cela les services, meubles et articles d'ameublement habillement et chaussures.. Ainsi hormis le dégel relatif qu'ont connu certains légumes. La toile de fond n'augure pas d'éclaircies à l'horizon, ainsi les familles très désemparées sont d'obligation de mettre les mains dans leurs poches pour «faire dans l'emballage» des cadeaux…parfois c'est comme «des dettes» entre familles…et là chacun tient à se pavaner voire à exhiber ce qu'il a décidé de remettre à l'autre, prenant à témoin l'opinion. L'ère d'un simple gâteau traditionnel est «démodée» révolue quand les années se contentaient d'un geste honorifique qui allait trop au cÅ“ur, quand les journaux publiaient les noms des lauréats… tout cela a changé».