A quelques jours du mois de ramadhan, c'est
la frénésie coutumière. Du déjà vu, avec flambée des prix des fruits et légumes
et des viandes à travers la totalité des marchés de la ville. Même au niveau de
ceux où les prix étaient souvent qualifiés d'abordables, tel celui de la Graba.
D'abord il y a lieu de relever la profusion des produits qui débordent des
étals. Cette marchandise-là, nous dit-on, vient de telle wilaya, «celle-là
devant vous», d'une autre wilaya, d'une région connue par son pastèque, d'autres
sites pour la qualité de leur raisin. Mais avant le dessert incontournable
après le jeûne et l'inévitable chorba pour certains, hrira pour d'autres, ce
sont les prix de nombre de produits qui ont connu une hausse qui inquiète les
pères de famille qui se disent « très exaspérés par cet opportunisme
débordant».
L'oignon, les carottes, la betterave,
l'aubergine, la laitue, les poivrons… ont vu leur prix augmenter sensiblement.
Quant au citron, ail, ils avaient déjà connu les semaines dernières des seuils
intolérables, selon nos interlocuteurs. Nous n'avons pas évoqué les dattes, les
pommes et autres fruits exotiques d'importation que certaines bourses achètent.
Les boucheries, bien achalandés certes, attirent également l'attention des
nombreux passants notamment par les nouveaux prix. «Les affaires marchent bien
durant le ramadhan pour ces commerçants. Mais certains devront se contenter, de
temps à autre, de 200 DA de viande hachée et l'achat de viande congelée et des
viandes blanches», diront des retraités. «Chacun selon ses moyens», renchérit
un autre. Et que dire du poisson, des produits laitiers, des boissons ?
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Posté Le : 08/08/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Kadiri M
Source : www.lequotidien-oran.com