Algérie

Sidi Bel Abbes : Bras de fer autour de la gestion de deux salles de cinéma



Sidi Bel Abbes : Bras de fer autour de la gestion de deux salles de cinéma
La Direction de la culture et des arts de la wilaya de Sidi Bel-Abbès a élaboré et remis un rapport circonstancié au Ministère de tutelle concernant la dégradation de la situation dans les deux cinémas, “Amarna” et “Tessala”, les seuls encore opérationnels dont la gestion relève de cette direction depuis 2009. La situation désastreuse dans laquelle se trouvaient les deux salles du fait notamment de la mauvaise gestion, a poussé la direction à allouer une enveloppe financière de 220 millions de dinars pour leur restauration des deux salles de cinéma. Cependant, après la dernière visite d’inspection des lieux par la directrice du secteur à ces deux salles, il est devenu clair l’ampleur des pillages et du vandalisme dont les deux salles ont fait l’objet ces dernières années, depuis qu’elles ont été mises à la disposition d’une coopérative et une association.
L’absence de suivi et de contrôle ont causé la détérioration des équipements des deux salles et le non paiement des redevances de la Sonelgaz s’élevant à plus de 1,37 million de dinars. Ces facteurs ajoutés à d’autres ont contraint la direction de la culture à décider la fermeture des deux salles avec la rupture de la convention avec la coopérative « Noudjoum Edhahik » qui exploitait le cinéma “Tessala”. D’autre part, cette coopérative a considéré la décision de fermeture de la salle comme « arbitraire et injuste » dénonçant également cette mesure aléatoire qui a empêché la revitalisation de la vie nocturne pendant ce mois sacré.
Le président de la coopérative a porté plainte contre la direction de la culture dans l’espoir de recouvrer son droit perdu. De son côté, la directrice de la culture a justifié la décision de fermer les deux salles et la résiliation du contrat d’exploitation ouvert avec la coopérative en estimant que le contrat d’exploitation de la salle “Tessala” est illégal car la coopérative ne dispose d’aucun agrément ni cadre légal pour l’exercice de son activité, une condition exigée par la tutelle. Les exploitants de ces deux salles devaient régler des factures d’électricité, d’autant plus que les spectacles étaient payants.



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