L'opération de démolition des vieux bâtiments de la cité Kaïd-Rabah, prévue depuis plusieurs mois, a débuté jeudi dernier à Sidi Bel-Abbès. Cette opération, inscrite dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire, a concerné sept blocs, soit 210 logements vétustes construits durant la période coloniale et dont les occupants ont été relogés dans de nouveaux logements sociaux.
Tôt le matin, les bulldozers, accompagnés d'une section de la brigade antiémeute, ont investi les lieux pour l'entame de la destruction. Cette opération de démolition a provoqué la colère d'une dizaine de familles de squatteurs dont les habitations ont été ciblées.
Selon une source policière, tout allait se dérouler convenablement quand l'un des squatteurs d'un bloc touché par la démolition a refusé de quitter les lieux.
Du coup, des jeunes des familles squatteuses qui se trouvaient sur place ont donné eux aussi libre cours à leur colère en s'attaquant aux éléments des services de l'ordre. Ceci a amené les policiers à riposter pour disperser les protestataires. Selon les services de la daïra de Sidi Bel-Abbès, les familles squatteuses de ces habitations menaçant ruine ne sont pas concernées par le recensement effectué en 2007, dans le cadre du RHP, et ont été même condamnées à évacuer les lieux, infirmant ainsi les rumeurs colportées ici et là faisant état de leur éventuel relogement.
A. B
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Posté Le : 11/11/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A BOUSMAHA
Source : www.liberte-algerie.com