Algérie

Sidi Bel-AbbÈs



Presque cinq années se sont écoulées depuis que la commande a été passée par le CHU de Sidi Bel-Abbès auprès de Siemens (Groupe international allemand spécialisé dans les hautes technologies de l'industrie, de l'énergie et de la santé) pour l'acquisition d'une IRM et dont les délais de livraison étaient prévus pour sept mois.Mais, à ce jour, cet important équipement médical d?imagerie par résonance magnétique n'a pas été encore réceptionné. En attendant la concrétisation de ce marché, les patients sont obligés d'aller vers le privé, où le prix d'une IRM avoisine les 20 000 DA.
Au début, le montant du marché pour l'acquisition de cet équipement médical d'exploration de haute technologie, qui étudie avec une grande précision de nombreux organes tels que le cerveau, la colonne vertébrale, les articulations et les tissus mous était de l'ordre de sept milliards de centimes. Cet énorme retard accusé pour sa livraison a généré des surcoûts, et aujourd'hui le montant du marché a atteint la bagatelle de seize milliards de centimes, soit plus du double, nous dit-on.
Selon le nouveau directeur général du CHU, M. Boumediene, contacté par nos soins pour de plus amples informations, la concrétisation de ce marché, dont le paiement s'effectuera par accréditif, a buté sur une lenteur administrative qu'il refusera d'expliquer malgré notre insistance, ayant bloqué, voire compromis à certains moments, la livraison de cette équipement médical commandé auprès du fournisseur allemand. Une procédure qui est jugée trop longue par notre interlocuteur et contraignante pour le CHU, à savoir la désignation du transitaire, la procédure d'assurance de la marchandise, le dédouanement, la réalisation d'un chemin de passage, et une porte d'accès pour l'équipement adaptée à sa forme ainsi que sa mise en service et le suivi de sa maintenance. Interrogé sur le devenir de cet équipement, le premier responsable du CHU Abdelkader-Hassani a signalé : ?À ce jour, nous avons réceptionné 30% des pièces constituant l'IRM, notamment la cage Faraday (une substance en cuivre qui protège la salle de l'IRM des nuisances électriques et subsidiairement électromagnétiques), les nodulaires et le système de refroidissement de la machine. Reste maintenant l'appareil et le système d'exploitation, qui seront embarqués le 28 février en cours au port de Marseille, à bord du ferry Tébessa. Pour cela, je viens d'effectuer une mission au ministère de la Santé pour ramener l'autorisation de transport de l'équipement à partir du port d'Oran vers le CHU de Sidi Bel-Abbès?, conclut-il.
A. B


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)