Algérie

Sidi Bel Abbès



Sidi Bel Abbès
La maison de l'avocat de Sidi Bel Abbès a abrité, hier, un colloque international sur le thème «Les droits de l'homme et les libertés fondamentales dans un monde changeant : regards croisés», en partenariat avec Unitérannée Aix Marseille, pour une durée de deux jours.Pour animer ces journées organisées par le barreau de la wilaya et présidées par le bâtonnier Mohamed Othmani, le bâtonnier Bachir Menadle, le vice-président de l'Union nationale des barreaux d'Algérie, le directeur du colloque, Me Mohamed Kerma, le Pr Philippe Bonfils, président honoraire et doyen de la faculté de droit et des sciences politiques de l'université d'Aix (Marseille) et la présidente du comité scientifique du colloque et présidente de l'association Unitérannée Aix- Marseille de France, le Pr Sylvie Cimamonti, outre des maîtres et professeurs invités pour débattre des thèmes divers sur les droits de l'homme, les libertés en Islam et les variantes des nouvelles politiques, le bâtonnier Mohamed Othmani a mis l'accent sur les conséquences actuelles de l'instabilité des pays arabes qui vivent des conditions sécuritaires lamentables et où l'individu a perdu le droit à la vie et la liberté.Les droits des enfants et des victimes civiles de ces guerres déclenchées dans les pays arabes ont été abordés, pour rappeler que l'article 55 de la convention des Nations unies favorise «le respect universel et effectif des droits de l'homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion». Le conférencier a mis l'accent sur l'importance des chartes internationales auxquelles les pays doivent adhérer pour instaurer de meilleures conditions de vie aux peuples vivant dans l'injustice totale. Et de se demander «pourquoi des pays comme le Yémen, l'Irak, la Syrie, la Lybie et autres vivent toujours dans des conditions d'insécurité. Qu'a-t-on fait des droits fondamentaux de l'homme à vivre dans la dignité '» a-t-on conclu. Le directeur du colloque, Mohamed Kerma, a souligné pour sa part que la problématique des droits de l'homme est posée différemment dans les pays, soit selon leur origine, leur religion et leur position sociale et économique, alors que l'objectif de ces lois et textes juridiques ont pour but d'arriver à réaliser une égalité des droits civiques et humains entre les individus et les considérer comme des êtres ayant droit à une existence sans discrimination. L'orateur a également évoqué le droit aux inventions technologiques qui rapprochent les peuples et créent une atmosphère de paix et de sérénité, loin des exigences de la loi du plus fort.Plus de 100 protocoles et conventions des droits de l'homme ont été ajoutés à une époque où le droit à la vie a été arraché aux peuples désarmés qui cherchent la paix en dehors de leur territoire natal. D'autres thèmes seront débattus par les conférenciers sur «l'enrichissement des droits fondamentaux par la concurrence entre les mécanismes de production», «le respect de la liberté religieuse entre l'identité nationale et l'universalité des droits de l'homme», «La liberté d'expression entre spécificité nationale et nécessité mondiale», «La montée du contradictoire dans la phase de mise en état du procès pénal en Europe» et d'autres thèmes avec lesquels les conférenciers devraient sortir avec des recommandations. A noter que la cérémonie d'ouverture a été faite par le wali, accompagné du wali d'Aïn Témouchent.Le colloque a vu la participation de professeurs d'université ainsi que d'invités d'honneur, dont le secrétaire général des avocats musulmans d'Arabie saoudite, l'ex-bâtonnier des avocats de Tunisie et le bâtonnier des avocats de Libye.




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