Une journée d'études sur les droits juridiques de l'enfant a été organisée récemment par la sûreté de Sidi Bel Abbès, avec la participation de cadres et officiers régionaux du corps de la police, qui ont donné plusieurs interventions en se basant sur la loi n°15/12 du 15 juillet 2015 relative à la protection de l'enfant en Algérie.La journée abritée par le centre d'instruction de l'unité 306 de la police de l'ordre public et présidée par l'inspecteur régional de la police, a vu la participation de professeurs d'universités, le procureur du tribunal de la wilaya et les services de la DAS.L'objectif est de renforcer les connaissances des cadres régionaux et des policiers des brigades de protection des mineurs, pendant leur interpellation et les étapes des procédures judiciaires à respecter. Après l'intervention de Halouche Mustapha, enseignant à l'université Djilali-Liabès sur le développement de l'enfant, le procureur près le tribunal de la ville, Derfouf Mohamed Essedik, a donné des explications sur les articles et les textes d'application et les procédures juridiques depuis le premier contact avec le mineur âgé de moins de 13 ans et plus. Et de rappeler, article par article, les lois qui protègent le droit de l'enfant victime, témoin ou auteur, en mettant l'exergue sur les étapes que les enquêteurs doivent respecter dès le premier contact avec l'enfant, en avisant le procureur, les parents ou proches de l'enfant et son assistance, en présence d'un avocat. Le temps de la garde à vue est limité selon l'intervenant à 24 heures. Elle doit se faire dans des conditions étudiées tout en préservant les droits de l'enfant quant aux conditions de sa présence au commissariat. Parmi les autres points importants évoqués parallèlement par une cadre de la brigade de protection des mineurs de la wilaya, l'exploitation des enfants dans la prostitution, la pornographie et autres expositions sexuelles, ou pour en faire une source financière en l'exploitant en matière de mendicité et toute autre activité pour gagner de l'argent.Et de rappeler le rôle des services de la police en matière de sécurité de l'enfant et de préservation de ses droits à la vie, la santé, l'enseignement et la sécurité. Par la même occasion, les intervenants ont évoqué les droits de l'enfant dans les conventions et protocoles internationaux concernant les enfants réfugiés et les droits d'asile d'un enfant fuyant son pays en état de guerre. Le rôle de l'Algérie en la matière a été démontré par les intervenants.Notre pays est l'un des premiers pays à adapter les lois internationales, à savoir la Convention des droits de l'enfant (CDE) du 20 novembre 1989 adoptée en septembre 1992 qui contient 54 articles, ainsi que la Convention africaine des droits de l'enfant (CADE) et d'autres protocoles internationaux dont le but est de préserver les droits des mineurs.
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Posté Le : 12/03/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : S D
Source : www.letempsdz.com