L'Algérienne des Eaux (ADE) de Sidi Bel-Abbès, qui n'arrive pas à récupérer ses créances qui seraient de l'ordre de 80 milliards de centimes, semble avoir trouvé l'astuce adéquate pour faire retrouver la raison à de nombreux récalcitrants dont les mauvais payeurs pour moult raisons ; on a opté pour la voie judiciaire.En effet, selon nos sources, la direction de l'A.D.E s'apprêtera à passer aux choses sérieuses par un dépôt de plaintes contre les citoyens réfractaires mais ce sont les institutions publiques dont un grand nombre d'APC qui ne s'acquittent pas de leurs dus accumulés au fil des années où on évoque déjà le montant de 62 milliards de cts. A titre exhaustif, l'on cite entre autres, Ben Badis (7 milliards), Sidi Ali Benyoub (5 milliards), Boukhanefis et Tabia (7 milliards) et d'autres qui empruntent la même voie. Cette situation est semblable pour les entreprises et les collectivités locales dont les créances sont estimées à 12 milliards de cts répartis entre deux CEM situés à Telagh et Sidi Ali Benyoub. Par ailleurs, d'autres factures attendent la régularisation dans quelques communes entre autres de Sidi Bel-Abbès, Tessala et Amarnas. Ainsi de même pour quelques commerçants et industriels implantés au chef-lieu de wilaya dont le retard de payement est évalué à plus de 4 milliards de cts .Pour beaucoup, certes les services de l'ADE continuent légalement de courir après le manque à gagner, cependant, la prestation de service demeure obsolète voire inexistante à l'image de ces interminables fuites d'eau au su et au vu de tout le monde, sans oublier la cherté de la facture parfois non équitable, ce qui réduit la confiance entre ladite administration et le citoyen souvent cloué au mur des sanctions pénales.
Posté Le : 20/12/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : B Abderrahmane
Source : www.reflexiondz.net