Sidi-Bel-Abbès

Dans la journée de samedi dernier, quelque 200 ouvriers de la société chinoise en charge de la réalisation du projet des logements AADL ont entamé un mouvement de grève qu'ils disent indéterminé, pour contester la rupture de l'accord conclu entre ladite société et eux, au sujet de la rémunération de l'heure de travail.Selon les contestataires, lors de leur recrutement, un accord a été signé stipulant qu'ils seront payés 200 DA l'heure.'mais, déplorent-ils, dernièrement, une décision a été appliquée faisant passer 200 DA l'heure à 130 DA avec des heures supplémentaires pour récupérer la différence, ce qui nous pénalise cruellement car nous devons faire plus d'heures pour recevoir le salaire initial.C'est pourquoi, disent-ils, nous avons entamé ce mouvement qui sera illimité pour faire revenir les services compétents sur cette décision. De plus, déplorent-ils, nous faisons l'objet de comportement irresponsable ; nous exigeons aussi la prime de panier, la prime du conjoint pour les ouvriers mariés et des allocations familiales comme tous les ouvriers dans tous les domaines.