Algérie

Sidi Bel Abbès



Sidi Bel Abbès
Après plusieurs années d'inactivité syndicale à l'université de Sidi Bel Abbès, les enseignants du supérieur tentent, de nouveau, de se restructurer.Selon l'ex-coordinateur régional du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES), Mustapha Mechab, une assemblée générale est prévue, mardi prochain, au niveau du «Site 1» pour «débattre de la situation de l'enseignant et de l'université et de la construction d'une nouvelle structure syndicale». Le syndicat des enseignants du supérieur solidaires (SESS) n'est toujours pas agréé par les pouvoirs publics, «qui refusent l'enregistrement de son dossier, déposé depuis plus de trois années», selon le communiqué du bureau local du syndicat.Selon les termes du communiqué, l'activité syndicale au sein de l'université algérienne n'a cessé de décliner depuis la grève de 2006, pour arriver à une situation où la communauté universitaire est devenue proie à tous les dépassements. Les animateurs du SESS soulignent, à ce propos, que l'absence de représentation syndicale crédible «a accentué toutes les dérives de l'administration», autant centrale que locale.«Cette déstructuration syndicale a, ajoutent-ils, poussé la majorité des enseignants à abdiquer le terrain des luttes et accepter cet état de fait qui les a relégués au rôle, au mieux de simple spectateur ou de victime passive». L'absence d'une structure syndicale forte a ouvert la voie, rappellent-ils, à des scandales successifs entourant les différents concours avec impunité des fauteurs, des dépassements et au refus d'appliquer les textes réglementaires, une gestion chaotique et à un recul énorme des rôles des instances élues.




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