Algérie

SIDI BEL-ABBES



SIDI BEL-ABBES
Le nouveau siège de L'ANSEJ sur l'avenue de la Gare ne désemplit pas à longueur de journée. Des jeunes des deux sexes viennent défendre un projet qui les délivrera très probablement du spectre de l'oisiveté et du chômage qui menace leur avenir. C'est un véritable parcours du combattant que ces jeunes entament depuis l'ANSEJ en passant par la commission d'éligibilité, les fournisseurs et les aléas de la disponibilité des équipements jusqu'aux institutions bancaires et les humeurs de leurs responsables. Les cas qui nous sont soumis par des jeunes diffèrent. Néanmoins, les déboires se ressemblent et convergent vers une bureaucratie qui dans plusieurs situations vient à bout des volontés des jeunes qui abandonnent en milieu de parcours non sans prendre des risques relatifs à des frais engagés. A titre indicatif, des jeunes qui on choisi les métiers de plombier, de mécanicien ainsi que d'autres artisans ambulants dont l'activité nécessite un fourgon aménagé butent depuis longtemps sur le refus de la BEA de financer leurs projets sous prétexte que l'équipement devrait accompagner la livraison du fourgon.C'est un véritable dilemme auquel sont confrontés les jeunes en quête d'un emploi dans ces créneaux. La livraison du fourgon aménagé est pour le directeur de la BEA un préalable à la libération du chèque comme pour les métiers sédentaires où la location d'un local est une nécessité avant tout financement. Il s'agit là de la version que nous a livrée le directeur de l'agence BEA de Sidi Bel-Abbès qui est décriée par bon nombre de jeunes investisseurs de l'ANSEJ. Le responsable de cet organisme bancaire qui nous a accordé un entretien a évoqué « l'observation des mesures de prudence » dans le financement des projets. Pour plusieurs cas d'investissement par le biais de la BEA, la rigueur est de mise afin d'assurer la livraison des équipements et la réussite du projet sur le terrain, croit-on comprendre du comportement des responsables de cet agence.Quel est ce concessionnaire qui accepterait de livrer un véhicule avant paiement ', se demande-t-on. De son côté le directeur de l'agence de l'ANSEJ que nous avons contacté a d'emblée reconnu les difficultés rencontrées par les jeunes face au financement des banques toutefois, a-t-il précisé, plusieurs cas « litigieux » ont été solutionnés. Notre interlocuteur qui a préféré ne pas trop s'étaler sur les difficultés rencontrées avec les banques, en particulier la BEA, a promis la prise en charge de tous les dossiers qui demeurent en suspens.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)