Algérie

Sidi Bel-Abbès



Six ans de prison ferme pour trafic de drogue La cour criminelle de Sidi Bel-Abbès a condamné le mis en cause M.M. à 6 ans de prison ferme pour trafic et commercialisation de drogue. Les faits remontent au 19 octobre 2005 quand une voiture de marque Mercedes, garée au centre-ville d’Aïn Témouchent, a attiré l’attention des citoyens qui ont prévenu les autorités locales. Arrivées sur les lieux, les forces de l’ordre ont procédé au contrôle du véhicule et découvert derrière le tableau de bord 10 kilos de kif traité, 30 millions de centimes, des papiers officiels falsifiés, ainsi que le talon d’un mandat postal au nom d’un certain A.Dj., résidant à Maghnia, envoyé par le dénommé S.M., de Tébessa. Les forces de l’ordre se rendent chez le premier nommé, le 28 octobre de la même année, avec un mandat de perquisition qui ne tardera pas à donner ses fruits. En effet, selon le rapport de l’enquête, 23,650 kg de kif traité seront découverts chez lui, ainsi qu’une importante somme d’argent estimée à 80 millions de centimes. A.Dj. a été arrêté sur-le-champ. Au cours de son interrogatoire, il accuse son gendre, M.M., qui, selon ses dires, a toujours été un trafiquant de drogue. «Comme le logement où j’habite appartient à ma belle-famille, ajoutera-t-il, il avait droit à une chambre où il mettait ce qu’il voulait, sans que je sois au courant.» Il dira également aux enquêteurs que «M.M. avait l’habitude de convoyer la drogue de la ville de Maghnia, via Aïn Témouchent, pour la faire parvenir à ses complices dans l’Est du pays, plus exactement à Tébessa. La drogue était destinée, par la suite, aux pays européens.» A.Dj. a été condamné, à l’époque des faits, à 6 ans de prison ferme, tandis que M.M., en fuite, a été arrêté quelques mois après. Lors du procès, M.M. a nié toute relation avec cette affaire de drogue, soulignant que c’était son beau-frère qui avait tout prévu, et que la marchandise saisie par les policiers appartenait à celui-ci. La défense a relevé l’absence de preuves concrètes impliquant son client dans ce trafic de drogue. Elle refusera par ailleurs que la cour se base dans son jugement sur de simples déclarations, en l’occurrence celles de A.Dj. Pour sa part, le procureur général a requis la perpétuité contre M.M., avec 10 ans de privatisation de ses droits civiques. Après délibérations, la cour le condamnera à 6 ans de prison ferme et une amende de 5 millions de dinars. S. Derraz


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