SIDI-AMAR (TIPASA)

Une autre majorité municipale, à composante du MPA, celle de Sidi-Amar, vient de faire défection et rejoindre le parti FLN.Ce fut à la suite d'un précédent événement politique concernant la défection d'élus du groupe politique du parti FFS de Koléa, d'entrer en dissidence avec leur propre parti et de faire défection pour rejoindre les élus du FLN, que nous venons d'apprendre récemment une nouvelle vague de défections d'élus du MPA de la commune de Sidi-Amar, une ville de la wilaya de Tipasa, qui avait obtenu la majorité avec un surplus de voix par rapport au parti du RND, et avec lequel il était en égalité de cinq sièges.
Ainsi, c'est au tour des élus du parti du PMA d'entrer en dissidence avec leur propre formation politique au profit du parti FLN.
Interrogé sur les raisons de ces divorces qui font tache d'huile, l'un des élus de la nouvelle APC de Sidi-Amar nous dira sous le couvert de l'anonymat : «Le nouveau président de l'APC, M. Belghedouche, un transfuge du parti MPA, était un ancien élu du FLN lors des années 2002-2007, et il est naturel qu'après sa victoire lors des élections de novembre 2017, il retourne au FLN, son parti d'origine, bien qu'il avait été rejeté de la liste FLN par la commission de candidature du FLN en 2017.» «Cette surprenante logique s'explique mal», nous affirment des observateurs au fait du développement de cet événement dans les joutes électorales. Ces observateurs qui, pourtant, mettent en avant les cinq communes raflées par le MPA dans la wilaya de Tipasa, à l'instar de Cherchell, Gouraya et de Sidi-Amar, ainsi que les 53 sièges obtenus par le MPA au niveau national, tentent d'analyser les causes profondes et les enjeux de ces défections particulièrement au profit du FLN, qui, au niveau de la wilaya de Tipasa, se renforce par des majorités partisanes à l'instar des défections de Koléa et de Sidi-Amar en avançant la lancinante question : «Est-ce que les textes régissant les partis politiques autorisent ces transfuges '»