Sidi Amar

Bien que différents programmes d'aménagement aient été lancés à travers la commune, dans le cadre du plan communal de développement, Sidi Amar, le vieux quartier, est loin d'être au centre des préoccupations des élus.C'est du moins le sentiment exprimé par les habitants dudit quartier lors d'une rencontre avec le P/APC. Lors de cette rencontre, les habitants ont manifesté leurs inquiétudes quant à la marginalisation de leur quartier qui, à leurs yeux, ne jouit pas du même intérêt accordé aux autres quartiers de la commune. Ces derniers dénoncent énergiquement la politique de deux poids, deux mesures des élus qui, pourtant, prétendent être à l'écoute de toute la population.«C'est décevant de constater à loisir que des quartiers, jouissant d'une attention bien particulière de la part des élus, sont bien entretenus alors que le nôtre est complètement délaissé», s'indigne un habitant. Les doléances des habitants du vieux quartier s'articulent autour de petits projets d'aménagement susceptibles d'améliorer un tant soi peu leur cadre de vie. Il s'agit, notamment, de la réhabilitation des routes et ruelles qui sont fortement détériorées.En effet, les routes de ce quartier, parsemées de bosses, crevasses, nids de poule et autres excavations, sont à la limite de l'impraticable car, hormis le rafistolage et le bricolage, elles n'ont jamais subi une véritable opération d'aménagement. Et, vraisemblablement, leur aménagement, qui est tributaire d'un financement des pouvoirs publics, n'est pas pour demain la veille. En revanche, le P/APC envisage de réparer provisoirement ces routes. Il compte utiliser le goudron récupéré du décapage de la RN98 pour le colmatage des trous et crevasses.