Algérie

SIDI ALI : Mezila, le douar qui vit dans la précarité


Les habitants de Douar Mezila, relevant de la commune de Ouled Maalah déplorent leurs conditions de vie et interpellent les autorités locales pour mettre un terme à leur calvaire quotidien, caractérisé par un environnement dégradant, à cause de l'état déplorable de la route menant au dit Douar. Une route non entretenue, devenue par l'usure du temps impraticable, surtout, avec les dernières pluies qui se sont abattues.A cet effet, les citoyens éprouvent beaucoup de difficultés à circuler et ne supportent plus cette situation dégradante, qui les isole davantage du monde civilisé. Devant un tel état de fait alarmant, ces derniers sollicitent qui de droit, en espérant que leurs doléances soient prises en considération. Compte tenu de la non prise en charge de ces revendications, Mr le wali est saisi, pour une intervention rapide, auprès des services concernés, car l'urgence est signalée immédiate. Par ailleurs, profitant de cet espace accordé par le journal «Réflexion », les citoyens de ce Douar nous ont interpellé pour dénoncer, les coupures fréquentes du courant électrique, qui durent parfois jusqu'à, trois jours et trois nuits. Par ailleurs, les enseignants exerçant dans cette localité souffrent du manque de transport. En effet, chaque matin, plus de 100 enseignants se dirigent vers les différentes écoles des régions éloignées de la daïra de Sidi Ali, tels, que les villages de Mezila, Melaleha et Louaha dans la commune Sidi Ali. Et chaque jour en l'absence de transport public ou privé, ils sont contraints de rejoindre leur lieu de travail en faisant appel à des taxi « clandestins » qui ne sont pas ponctuels, mettant les enseignants dans une situation intolérable, celle de s'absenter pendant des heures , si ce n'est toute la journée. Pour une réussite scolaire des élèves, les enseignants demandent aux autorités concernées de résoudre ce problème. L'urgence est signalée. Par ailleurs, un appel des citoyens est lancé, selon eux, il y a 02 centres de santé sans médecin, l'ancien est devenu un lieu d'habitation, au niveau du nouveau il y a un seul infirmier (homme) alors qu'une infirmière est vivement souhaitée pour les soins des femmes qui par pudeur se déplacent vers d'autres centres pour des soins entrainant des frais supplémentaires. Ces citoyens demandent l'affectation d'un médecin, d'un dentiste et d'une infirmière. Il y a lieu de signaler que les 02 centres sont dotés de logements de fonction. Quant à l'activité culturelle, un visiteur de la localité conclura : ?' A quoi sert un centre culturel de surcroit dans une zone déshéritée ' Celui de Mzila, daïra de Sidi Ali, reste fermé à ce jour avec des convoitises pour le détourner de sa vocation''.
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