Algérie

SIDI AKKACHA Il s'immole et succombe à ses blessures


Après avoir lutté vainement contre la mortpendant plus d'un mois, le jeune homme qui a tenté de se suicider a succombé àses blessures dans un hôpital d'Alger. Il a été inhumé le jeudi dans sonvillage natal. Pour rappel, le prénommé S. Mohamed âgé de 32 ans, originaire duvillage agricole de Bouhalou dans la commune de Sidi Akkacha s'est isolé àproximité d'un cimetière chrétien, puis s'est aspergé d'essence et a mis lefeu. Un témoin de la scène qui se trouvait à bord d'un bus scolaire au momentde l'incident nous raconta avoir vu une torche humaine courir en direction dela route pour sans doute demander du secours puis se jeter dans une flaqued'eau. Admis dans un état grave avec des brûlures de 2ème et 3ème degré sur soncorps à l'hôpital de Ténès, le brûlé fut aussitôt évacué vers l'hôpital deDouera. C'est à partir de ce moment que commença le calvaire de la victime. Eneffet, arrivé à l'hôpital de destination (Douera), le jeune homme fut aussitôtrenvoyé vers l'hôpital de Ténès non sans avoir été accompagné d'un protocole (mesureset traitement à suivre). Sachant que l'hôpital de Ténès ne dispose pas destructure adaptée pour la prise en charge des grands brûlés, la victime futadmise dans le bloc opératoire pour subir les soins et particulièrement lechangement des pansements. Entre temps, l'état de la victime ne cessait de sedétériorer et une nouvelle fois son évacuation s'imposa.  Unefois de plus, c'est le retour au «bercail». Quelques jours après, son état estjugé critique par les médecins qui décidèrent une fois de plus son évacuation.Cette fois-ci la victime fut retenue jusqu'au jour où ses parents furent avisésdu décès de leur enfant. Par ailleurs, il faut noter que toute évacuation d'unmalade doit être sujette à une confirmation de la structure d'accueil et cela enapplication de la circulaire émanant du ministère de la Santé. Toutefois, selondes praticiens, «si cette circulaire met fin à des évacuations injustifiéesvers d'autres structures hospitalières, il faut tenir compte des cas d'extrêmeurgence où la vie d'un patient se compte en minutes et tout retard dans uneprise en charge adéquate lui sera indéniablement fatale.
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