Le fonctionnement du centre d'hémodialyse de Sidi Aïch, à une quarantaine de kilomètres au sud de Béjaïa, attenant à la polyclinique de la ville, est mis en difficulté suite à des démissions en cascade parmi les membres de son staff médical et paramédical.«En l'espace de quelques jours seulement, nous avons enregistré le départ de quelques infirmiers et des médecins généralistes. Même notre médecin néphrologue a remis sa démission au cours de la deuxième moitié du mois de septembre», nous apprend le chef de service de l'établissement.
«Il va de soi que le personnel restant est soumis à une forte pression, induite par un surcroît de travail. Nous avons des infirmiers qui ne sont pas rentrés chez eux depuis plus d'une semaine», relate-t-il, tout en appelant de ses v?ux des recrutements sans délai, afin de combler ces départs.
L'équation s'annonce d'autant plus alambiquée que le nombre d'insuffisants rénaux, pris en charge en hémodialyse, est en perpétuelle augmentation. Les deniers chiffres communiqués par les responsables du centre font état de «plus de 70 patients», avec une incidence de plus en plus marquée de la pathologie chez la frange juvénile.
Cette tendance haussière, suppute-t-on, n'a pas vocation à s'inverser, dans la mesure où la greffe rénale, seule alternative pour s'extirper de cette quadrature du cercle, reste encore une douce chimère pour les malades. «En onze ans d'existence, notre centre n'a enregistré que deux cas de transplantation», déplore-t-on.
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Posté Le : 18/10/2020
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : N Maouche
Source : www.elwatan.com