Algérie

Sidi Aïch : des immeubles collectifs défigurés


Plusieurs cas de modifications extérieurs des immeubles collectifs ont été signalés au cours de ces derniers mois dans la ville de Sidi Aïch.Hormis les changements qui s'effectuent à l'intérieur des appartements, qu'on ne compte plus depuis longtemps, aujourd'hui les habitants ne se gênent pas pour imposer leurs propres architectures à des bâtiments collectifs.
«Un médecin installé au rez-de-chaussée d'un immeuble de notre cité s'est permis de créer une autre ouverture, donnant directement à l'extérieur, sans passer par la cage d'escalier» s'indigne un habitant d'un quartier de la ville. Et de poursuivre : «du coup, c'est tout un espace vert qui est défiguré.» Afin d'éviter les encombrements dans les accès des immeubles, souvent exigus, les propriétaires des appartements servant pour des activités libérales se voient contrains de réaliser d'autres entrées. Mais celles-ci donnent généralement sur des aires de jeux ou des espaces verts, les détournant ainsi de leurs vocations originelles.
Des membres de comités de quartiers se sont à maintes reprises plaint de ce genre de dépassement aux autorités locales, qui, cependant, demeurent indifférentes face au phénomène malgré l'existence d'une loi, notamment le décret n° 83-666 du 12 décembre 1983, qui fixe les règles relatives à la copropriété et à la gestion des immeubles collectifs. C'est le cas, à titre d'exemple, de la cité des 20 logements (La Mission), des 140 logements et du quartier de la gare, où des modifications et des extensions illicites constituent parfois un danger réel sur les habitants des bâtiments concernés.
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