Algérie

Sidi Ahmed (Béjaïa) : Une cité confinée dans une allure rurale



Sidi Ahmed (Béjaïa) : Une cité confinée  dans une allure rurale
Les habitants souhaitent que l'on fasse sortir le quartier de l'environnement semi rural dans lequel il est configuré pour lui donner la physionomie de quartier intégré dans la ville. Les habitants de Sidi Ahmed dénoncent l'abandon auquel sont livrés la plupart des îlots de leur cité. A commencer par l'état des abords des immeubles. Les locataires des immeubles J 17 à J 27 se plaignent du risque que fait encourir le retard dans le dallage des regards du réseau d'évacuation des eaux de pluie, lorsque certains, danger plus grave, laissent paraître carrément un ferraillage saillant. De plus, à chaque averse ce sont des déblais qui sont avalés par ces conduits non couverts. Parlant de déblais, de gros tas débarrassés de la chaussée jonchent encore sur un coté des trottoirs, attendant peut-être d'être charriés encore une fois par les prochaines grosses pluies.Les riverains dénoncent par la même occasion des retards dans la finition de la route qui traverse tout le quartier. L'un d'eux, Mouloud, pointe du doigt vers une partie des trottoirs mal crépi. Plus haut, du coté de la mosquée El Firdaws, tout un pan de la chaussée est endommagé et les trottoirs sont encore en terre battue. Des eaux usées nauséabondes dégoulinent depuis des années sans discontinuer d'un regard faisant face à l'immeuble L4. Mouloud nous montre une autre menace à la sécurité des habitants, un câble aérien suspendu entre les immeubles J 21 et J 24 à 2 mètres du sol. En fait c'est toute la viabilisation de la cité qui est à revoir.Les habitants souhaitent que l'on fasse sortir le quartier de l'environnement semi rural dans lequel elle est configurée pour lui donner la physionomie de quartier intégré dans la ville. Cela, disent-ils, doit impérativement commencer par le dallage des pourtours des bâtiments. Autrement dit, il ne faudrait pas se contenter de recouvrir de béton uniquement les trottoirs. D'autant plus que les eaux de ruissellement travaillent le sol entre les bâtiments. Pour preuve, un fossé est creusé entre J23 et J 24. Le bétonnage des plateaux séparant les bâtiments ferait ainsi même glaner des espaces de parking, libérant du coup la chaussée.D'autre part, il y a lieu aussi de construire des murs de soutènement le long des talus, demandent les habitants. Pourquoi pas avec de la pierre taillée pour plus d'esthétique. De la même manière que celle adoptée pour revaloriser la cité CNS. L'été approche et un désherbage est demandé. Les herbes hautes qui envahissent les lieux, deviennent à cette époque de l'année un gîte pour rats et serpents. La cité gagnerait enfin à être sécurisée par la clôture des espaces boisés environnants. Des sangliers ayant multiplié les incursions dans cette cité collée à la ville.


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