En dépit des missions de bons offices, la paix sociale entre certains clans à Sidi Abderrahmane ne transparaît toujours pas.
Vendredi dernier, le rendez-vous tant attendu n'a pas scellé le pacte tant voulu par certains membres influents de la contrée sous l'impulsion des autorités. Il y avait certes, en marge du copieux déjeuner offert aux convives par des notables, un air de détente feint mais les esprits étaient ailleurs. Certains membres du clan adverse au maire d'obédience RND disent d'ailleurs n'envisager la réconciliation que si le P/APC concède à ses pairs du FLN, démissionnaires, l'une des vice-présidences dans cette assemblée qui a défrayé la chronique locale. D'un côté, on se pose une lancinante question de savoir « sur quelle base on se réconcilie », alors que « des dossiers toujours pendants au niveau de la justice n'ont pas été à leurs termes ». Le cas échéant, pourquoi le maire s'entête-t-il, fort, il est vrai, de sa majorité relative, à conduire seul les destinées de cette commune ' La rencontre à laquelle devaient assister le wali, le P/APW et même le ministre des Affaires religieuses s'est presque déroulée sous le sceau de l'officieux. Deux années après les élections controversées de 2007, la situation est restée bloquée (politiquement s'entend) car les affaires marchent mais chacun des deux camps campe sur ses positions alors que pointent déjà les élections sénatoriales '.
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Posté Le : 22/10/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : A. F.
Source : www.elwatan.com