Algérie

Sider El Hadjar : 14 millions de dinars d'équipements de sécurité disparus



Des équipements de sécurité, dont la valeur est estimée à quelque 14 millions de dinars, ont disparu du Magasin général du stock (MGS) du complexe Sider El Hadjar de Annaba. Cinq employés ont été suspendus, dont le chef de la division par intérim, le chef de service et deux magasiniers.«C'est suite à un audit que le pot aux roses a été découvert.
Les différentes opérations de comptage ont toutes donné lieu à la disparation de plusieurs centaines d'équipements de sécurité destinés aux sidérurgistes. Leur valeur est estimée à quelque 14 millions de dinars. Ce forfait remonte jusqu'à 2019, du temps de l'ancien directeur qui, actuellement, réside en France», ont affirmé des cadres de Sider El Hadjar.
Cette disparition confirme, encore une fois, l'incompétence des éléments de la société du gardiennage, SGS. Car, malgré la présence nombreuse sur les lieux de ses éléments, on constate régulièrement le vol et la disparition de nombreux équipements.
Le dernier en date : un gros câble électrique de 3000 mètres.
Parallèlement, le complexe souffre d'une crise financière aiguë qui, pratiquement, a poussé le directeur général à brader les produits sidérurgiques, finis et semi-finis, de son usine pour acquérir le coke et maintenir le haut-fourneau n°2 en flamme et assurer les salaires de 6200 travailleurs surtout.
Ce présumé vol intervient au lendemain de la nomination d'un nouveau ministre de l'Industrie, Mohamed Bacha, en remplacement de Ferhat Aït Ali Braham, dont les promesses de sauver Sider El Hadjar résonnent toujours dans le complexe.
«Le nouveau ministre de l'Industrie doit revoir et assainir la longue liste de ceux qui interviennent dans la gestion de l'usine.
Il y a Imetal, puis le groupe Sider. Le premier veut contrôler tout à distance, même l'approvisionnement, depuis l'étranger, de ses besoins, et le second, dont le titre est éphémère, ne produit rien et est géré par un retraité», se plaignent les cadres de Sider El Hadjar.
Rappelons qu'une affaire de transaction douteuse d'équipements de sécurité non conformes avait fait l'objet d'une plainte en octobre 2018, dont l'enquête est entre les mains de la gendarmerie de Annaba. Mais rien n'a été fait depuis, voilà plus de deux années.
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