Algérie


630 cas déclarés en Algérie Dans le cadre de la campagne estivale de sensibilisation, la direction de la prévention au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a organisé, hier, une conférence de presse au sein de son siège sur le sida. Selon les conférenciers, dont PrDif, président du comité national de lutte contre les IST/sida et chef de service à l?hôpital El Kettar et la directrice de la prévention, la situation épidémiologique jusqu?au 30 juin 2004 fait état de 630 cas atteints de sida et de 1591 séropositifs. Ce sont des cas confirmés par le laboratoire national de référence de l?infection VIH-sida. Ces chiffres ne représentent, selon Pr Dif, qu?une partie des nombreux cas inconnus, d?autant que durant ces dernières années, 120 nouveaux cas de séropositifs sont enregistrés par an ainsi que 40 nouveaux cas de malades du sida. Selon Dr Oulmane, chargé de la communication, la contamination par le sang, qui est un des vecteurs de transmission, a considérablement diminué en raison du contrôle systématique du sang notamment dans les opérations de don de sang. Par ailleurs, les conférenciers ont souligné qu?une prise en charge est assurée à ces malades et les traitement leur sont prodigués gratuitement. « Avec l?utilisation des génériques, le coût a connu une réduction de près de 60% de moins que les années précédentes où le traitement est estimé à cent millions de centimes par malade », a signalé Pr Dif. Le combat est justement engagé de par le monde sur l?accès au médicament pour les malades des pays pauvres. La 15e conférence internationale sur le sida (Bangkok), a mis l?accent sur l?accès aux soins pour tous et aussi sur le fait d?avoir non seulement des médicaments, mais les plus adaptés. Alors que 5 à 6 millions de malades du sida ont un besoin urgent de traitement, l?Organisation mondiale de la santé (OMS) a fixé pour objectif de fournir un accès aux trithérapies à 3 millions d?entre eux d?ici 2005, au lieu de 440 000 actuellement. Pour les sauver, la priorité est d?assurer le financement et la distribution efficace d?antirétroviraux de base, sans oublier la formation des personnels soignants. En invoquant une situation de crise sanitaire, les pays pauvres peuvent déroger à la règle sur les brevets.


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