Ingénieur dans un centre de recherche, Djamel Mati livre un roman où réalité, fiction et ironie s’imbriquent. En effet, l’auteur use de métaphores et d’allégories pour décrire son Sibirkafi. com.
«Au milieu du désert se dresse un cyber-cabane où des personnages surgissant du néant subissent les affres d’une communauté débridée et décadente. Les événements se succèdent au sibirkafi du point B114, parodies d’une vie tournée en dérision, violents reflets de quotidiens peu banals», lit-on en quatrième de couverture. Le point B114 se situe entre Bordj Badji Mokhtar et Reggane. Usant de fantasme, le narrateur dévoile le décor de cette cabane-connexion. A l’intérieur, impossible de différencier le jour de la nuit.
Les habitués de cet endroit ne se parlent pas. Ils sont plutôt occupés à la connexion et aux évasions virtuelles. En fin observateur, le narrateur dresse les portraits de quelques habitués de ce «sibirkafi», à l’image de «ce gars en kamis». Au point 114, un genre de camp de concentration, tous «les loques-à-terre sont atteints de solitude. Ici personne ne parle avec personne, notre séquestration nous entraîne inexorablement vers la folie. Cette retraite dépravante est plus dure à supporter que la misère que nous vivons dans ce coin perdu. Chacun se claustre, esseulé, dans son espace virtuel grâce à son narguilé rempli de chanvre indien.» Sibirkafi. com, les élucubrations d’un esprit tourmenté est un livre qui entraînera le lecteur dans un voyage initiatique onirique.
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Posté Le : 10/04/2004
Posté par : nassima-v
Ecrit par : N. C.
Source : www.elwatan.com