Algérie

«Si vous ne me recrutez pas, je m'immole par le feu» Un demandeur d'emploi :


Le Temps d'Algérie présent, hier, au Salon national de l'emploi, organisé par la Direction générale de la Sûreté nationale à la Maison de la culture de la wilaya de Ouargla, a assisté à un dialogue entre un chômeur, ancien détenu, et le commissaire de police, chef du salon.
-«Chef, j'ai déposé mon CV, mais je dois vous dire que j'ai fais de la prison. Croyez-vous que j'ai des chances d'obtenir un emploi au sein de la DGSN' » - «Il y a une commission qui étudiera votre dossier et rendra la réponse pour ce qui est de cet aspect dans un délai d'un mois», lui a répondu le commissaire de police. - «C'est vrai que j'ai fais de la prison mais je suis père de 4 enfants et je suis au chômage. Je veux gagner mon salaire honnêtement pour mes enfants. Vous devez m'accorder cette chance», ajoute le jeune chômeur. - «Vous avez fais de la prison combien de fois '», lui demande le commissaire. -
«J'ai fais de la prison trois fois. Une fois 6 mois, une deuxième pour une année et une troisième fois pour 6 mois», a répondu le jeune chômeur. - «Pour quel motif '», a encore demandé le chef du Salon national de l'emploi, qui se tient depuis hier dans la wilaya de Ouargla. - «Pour vol», a répondu le jeune chômeur. - «Il y a une commission qui étudiera votre dossier.'Vos droits à l'emploi ne seront pas bafoués», a lancé le commissaire. - «Ecoutez, c'est pour nourrir mes enfants avec l'argent que je veux gagner honnêtement que je suis ici.
Je tiens à ce poste. je vous répète que je suis père de 4 enfants et je veux subvenir à leurs besoins en gagnant honnêtement mon salaire. Si vous ne me recrutez pas je m'immole par le feu car je n'ai pas d'autre choix», a lancé le jeune chômeur. - «Il ne faut pas penser à ça, je vous assure que vos droits pour un emploi ne seront pas bafoués», a répondu le policier.
Le Salon national de l'emploi organisé par la Direction générale de la sûreté nationale a pour but, a expliqué le général-major Abdelghani Hamel, de recruter sur place au bénéfice des sans-emplois. «C'est nous qui venons vers les demandeurs d'emploi pour leur éviter toutes sortes de difficultés rencontrées dans le parcours de demande d'emploi», a expliqué le directeur général de la sûreté nationale.
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