Algérie

Si l’Ouarsenis parlait de son histoire...



Le 11 mai 1958, la signification d’une date Il faut imaginer une fabuleuse région d’un pays où un groupe de grands hommes, parmi les meilleurs, préfèrent la mort par amour à la liberté et par refus de l’asservissement de leur peuple. Le pays en question c’est notre Algérie; la région c’est le coeur du massif montagneux de l’Ouarsenis; les hommes ce sont les 1.061 martyrs qui reposent sur le point culminant de Bourokba. Un champ de guerre qui émergea un certain 11 mai 1958. Indéniablement, ce repère temporel dans les annales des combats que notre patrie a engagés contre tous les envahisseurs, doit être rappelé sans occasion comme une évidence. Pour cette année 2008, le 11 mai prochain, la région de Meknessa dans la wilaya de Relizane commémore son 50ème anniversaire à la mesure d’un haut fait de guerre contre la France coloniale. D’abord parce qu’il est le symbole de valeureuse résistance de notre peuple pour la liberté et la justice, et surtout parce qu’il est un message en soi pour les générations présentes et futures. Pourtant, la date du 11 mai, par amnésie pathologique ou oubli volontaire, ne paraissait pas dans le calendrier des célébrations. Faut-il le dire, sans complaisance et en toute honnêteté que ce n’est que depuis l’installation de Djeloul Boukarabila à la tête de la wilaya, un demi siècle plus tard, que l’évènement a repris ses lettres de noblesse. La première commémoration en 2005, du 11 ami 1958, a donné lieu à des retrouvailles de compagnons d’armes dans des cérémonies de recueillement émouvantes. Et même le menu des diverses manifestations culturelles servi n’a pas atténué la charge émotionnelle. Sans jouer le beau rôle de donneur de leçons, La voix de l’Oranie pense qu’il est de la responsabilité des historiens de revenir sur cette date en académiciens et aux artisans de cette épopée de nourrir la mémoire collective. Certains moudjahids, M. Matmati, M. Aroui et M. Cherati, encore vivants, donnent quelques détails sur la bataille de Bourokba. Cette bataille a été déclenchée par les maquisards algériens le 11 mai 1958 pour répondre au colonialisme français qui entamait, à cette période de la Guerre de libération nationale, l’extermination les populations des douars de la région. Les premiers accrochages sont survenus après un défilé organisé dans les monts de l’Ouarsenis par l’ALN dont les chefs faisaient des effectifs et de l’armement. Saisissant l’information par l’intermédiaire de harkis, les forces armées coloniales réagissent rapidement avec un convoi qu’ils dirigent vers les monts de l’Ouarsenis pour procéder à un ratissage. La colonne se composait de 40 camions JMC qui transportaient 500 soldats, 6 jeeps et 6 chars pour se positionner dans la région et maintenir la pression sur les troupes de l’ALN et perturber ses activités. Sur l’itinéraire du convoi militaire, façade au creux du talweg de Bouroukba, une embuscade est dressée par 140 Djoundis sous le commandement de Si Khamis. L’opération s’est soldée par la perte de 200 soldats français, en faisant 27 blessés, en plus de la destruction de 7 camions JMC et deux Jeep ainsi que l’immobilisation de 4 chars. La perte côté français était importante. Parallèlement, dans les rangs des Algériens, on enregistre 33 Chahids. Voila pourquoi la commémoration de la Journée du 11 mai est hautement symbolique. L’histoire de la région de Meknessa est saillante. L’état a procédé à la construction d’un cimetière de Chouhadas où 1.061 Chahids y sont enterrés. Malheureusement, les tombes des Martyrs ont été profanées durant la décennie noire par des hordes sauvages de terroristes pour s’en servir comme caches pendant les ratissages effectués par les membres de l’ANP. Seulement, le symbole se définit dans l’éternité. Et par la résistance des meilleurs enfants de notre pays, la paix a repris ses droits à Meknassa. Certainement parce que l’Algérie est immortelle. M. Rahmani


bonjour si Sofiane. merci pour cette page, je profites de votre disponibilité pour savoir si parmi les combattants tombés au champ d'honneur il y a des déserteurs rentré d'Indochine et leurs noms si possible. je suis à la recherche de mon frère Abdelkader ben mohamed dit belhattab de Biskra. merci pour toute réponse.
HATTAB MESSAOUD - agriculteur - alger, Algérie

05/10/2011 - 20329

Commentaires

Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)