L’artiste Ali Oumessaoud ne compte nullement mettre un terme à sa carrière qu’'il a entamée au début des années 90. Ainsi, il vient de sortir un nouvel opus sur le marché, en sus de la réédition de trois de ses anciens albums, à savoir Tamaghra (la fête, 1992), A Ttir (l’oiseau, 1993) et Azul (salut, 1997). Pour ses nouveaux opus, (Sgunfu et A Ttir), Oumessaoud rend hommage “à tous les martyrs de tous les temps”. Dans un style flexible et une voix étincelante qui orne une poésie limpide et éclatante de tableaux et d’images, Viens viens, Ad seffrugh (je vais chanter), Anef-as (laisse-le), Ilemzi (le jeune), ou bien Chvaha n tmurt-iw (la beauté de mon pays) sont entre autres titres choisis pour le nouvel album.
Sons et sonorités tirés du riche patrimoine musical local que l’artiste a mis au goût du jour pour en faire un ensemble artistique cohérent.
Un travail fait d’exploration de tant de ressources de vie, allant de la séparation, aux retrouvailles, en passant par la famille, le pays...
Ce tout qui vise à exprimer un attachement à la fois à des êtres, à la vie et à la terre, que l’artiste dévoile. Pour ses anciens albums, Oumessaoud, pour ceux qui ne l’ont pas encore écouté, s’est inscrit dans un style traditionnel local, fait d’un folklore revisité avec de nouvelles sonorités. Les anciens albums Azul, A Ttir ou bien Tamaghra ont été réédités près de 20 ans après leur première édition afin de permettre au public de redécouvrir un artiste qui persévère.
R. C.
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Posté Le : 01/04/2021
Posté par : musiquealgerie
Source : liberte-algerie.com