Sex, gaz and djihad Point Zéro : les autres articles

Comment et pourquoi des musulmanes vont-elles en Syrie pour servir de partenaires sexuelles aux djihadistes ' En attendant la réponse de Chemseddine, qui ne s'exprimera probablement pas sur le sujet, deux explications. La première est qu'elles en ont simplement envie et peuvent faire là-bas ce qu'elles ne peuvent pas faire ici. La seconde est liée à la conviction religieuse et à la géostratégie ; si les djihadistes prennent du plaisir avec des inconnues venues de loin, ils renverseront plus vite Al Assad et la Syrie deviendra rapidement une république islamique où le sexe sera interdit en dehors du mariage. Il faut donc aller vite et, d'après le ministre tunisien de l'Intérieur, certaines femmes auraient eu des rapports charnels avec 100 terroristes chacune. Du tourisme sexuel de masse donc, dans une ambiance de guerre et de gaz. Mais ce «djihad enikah», dernier-né de la panoplie des déviations, n'est pas une nouveauté, sauf qu'il vient cette fois-ci des femmes et non plus des hommes.Ces femmes, entre chimiothérapie et cure sexuelle, auront trouvé la faille pour vivre l'orgasme suprême dans une démarche punk, avec la couverture religieuse en plus. Est-ce bien sérieux ' Tout dépend de qui les juge. Si c'est leur père, frère, cousin ou la grande communauté de la Rectitude, l'attitude est condamnable. S'il s'agit juste d'un acte individuel consentant, occasion d'échapper à son destin de femme de ménage au foyer pondeuse d'enfants à temps plein, on peut voir la démarche comme celle des jeunes musulmans qui vont s'éclater (au sens propre) en Afghanistan, pendant qu'elles vont s'éclater (au sens figuré) en Syrie. Pourquoi pas ' Oui, lu dans la presse hier, véridique : la Suède vient d'autoriser la masturbation à la plage. C'est clair, les djihadistes musulmanes n'iront pas se baigner là-bas l'été prochain. En plus, il n'y a même pas de guerre chimique en Suède. Trop triste, ce pays.