Algérie

Seuls les industriels et les gros consommateurs concernés


Seuls les industriels et les gros consommateurs concernés
"Le citoyen simple ne sera pas du tout touché par l'augmentation des prix. Seuls les industriels et les gros consommateurs sont concernés", a rassuré M. Khebri lors d'une visite de travail au Centre de recherche et de développement de l'électricité et du gaz (Credeg)."Le citoyen simple ne sera pas du tout touché par l'augmentation des prix. Seuls les industriels et les gros consommateurs sont concernés", a rassuré M. Khebri lors d'une visite de travail au Centre de recherche et de développement de l'électricité et du gaz (Credeg).Cette augmentation s'explique, d'après le ministre, par les besoins croissant d'investissement en matière d'infrastructures et d'équipements électriques et gaziers pour faire face à la forte hausse de la demande. La consommation d'électricité a évoluée entre juillet 2014 et le même mois de 2015 de 15,2%, a noté M. Khebri."La rationalisation passe par la révision des prix. Lorsqu'ils évolueront, le consommateur fera plus attention à son mode de consommation", a-t-il estimé. Le ministre s'est abstenu de donner des détails sur les taux d'augmentation indiquant qu'ils ne seront officialisés qu'après validation du Conseil des ministres et des deux chambres du Parlement.Outre l'électricité et le gaz, l'essence et le gasoil seront aussi concernés par l'augmentation des prix attendue en 2016. Cette décision s'inscrit dans le cadre de la révision de la politique énergétique nationale qui doit promouvoir désormais l'utilisation des énergies "les plus disponibles et les plus propres" notamment le GPL/C et le GNC, a soutenu le ministre. Il s'agit, poursuit-il, d'un "premier démarrage" visant à réorienter la demande sur le marché national vers le gaz de pétrole liquéfié (GPL/C) et le gaz naturel comprimé (GNC) en les rendant plus attractifs que les autres types de carburants."Le marché du GPL n'a pas bougé depuis des années et nous nous retrouvons aujourd'hui avec une consommation de 10 millions de tonnes de gasoil parmi les 14 millions de carburants consommés annuellement. Il faut donc inverser la situation en agissant sur le prix, notre levier principal dans la politique énergétique", explique M. Khebri.Dans ce sens, le ministère de l'Energie a demandé à Renault Algérie production (RAP), le seul constructeur automobile en Algérie, de fabriquer des véhicules hybrides essence/GPL dotés de deux réservoirs. Il compte également mettre en place en 2016 un système de pilotage de la distribution qui "permettra la traçabilité de chaque litre de carburant depuis sa sortie de la raffinerie", a avancé M. Khebri.L'objectif de ce système est de lutter contre les phénomènes de la contrebande et de la surconsommation, a-t-il souligné. Le 5e appel d'offres pas à l'ordre du jour Evoquant le secteur des hydrocarbures, M. Khebri a indiqué que la stratégie nationale dans ce domaine visait l'augmentation des capacités de production du pays afin de lui donner la flexibilité nécessaire sur le marché pétrolier international. "Jusqu'ici, l'Algérie ne dispose pas de flexibilité en termes de régulation de son niveau de production, contrairement à beaucoup d'autres pays qui disposent d'une certaine capacité réglable en fonction des prix. Lorsque les prix montent, ils baissent leur production pour influencer le marché", soutient-il.L'Algérie va donc accentuer ses efforts de développement de gisements notamment en exploitant les dernières découvertes après les avoir évaluées. "Nous allons concentrer nos efforts dans l'objectif de développer au maximum les ressources de l'Algérie ", a-t-il déclaré précisant que l'augmentation de la production pétrolière se ferait sans toucher à la conservation optimale des gisements.Concernant le cinquième appel à la concurrence nationale et internationale pour exploiter des périmètres d'hydrocarbures, le ministre a indiqué que les conditions du marché pétrolier n'encouragent pas son lancement. "Le cinquième appel à la concurrence est toujours en cours d'étude, mais pour le lancer, il fait que les conditions optimales soit présentes", a-t-il affirmé.Selon lui, beaucoup de grandes compagnies pétrolières au monde, ciblées par cet appel à la concurrence, révisent leurs plans d'investissement dans le monde à cause de la baisse des prix du pétrole. Certains ont même décidé de réduire leurs budgets ou surseoir à leurs projets. "Ce n'est pas la période idéale pour le lancement de cet appel. Nous sommes en train de le préparer et dès que la période commence à devenir favorable nous allons le faire", a-t-il conclu.Cette augmentation s'explique, d'après le ministre, par les besoins croissant d'investissement en matière d'infrastructures et d'équipements électriques et gaziers pour faire face à la forte hausse de la demande. La consommation d'électricité a évoluée entre juillet 2014 et le même mois de 2015 de 15,2%, a noté M. Khebri."La rationalisation passe par la révision des prix. Lorsqu'ils évolueront, le consommateur fera plus attention à son mode de consommation", a-t-il estimé. Le ministre s'est abstenu de donner des détails sur les taux d'augmentation indiquant qu'ils ne seront officialisés qu'après validation du Conseil des ministres et des deux chambres du Parlement.Outre l'électricité et le gaz, l'essence et le gasoil seront aussi concernés par l'augmentation des prix attendue en 2016. Cette décision s'inscrit dans le cadre de la révision de la politique énergétique nationale qui doit promouvoir désormais l'utilisation des énergies "les plus disponibles et les plus propres" notamment le GPL/C et le GNC, a soutenu le ministre. Il s'agit, poursuit-il, d'un "premier démarrage" visant à réorienter la demande sur le marché national vers le gaz de pétrole liquéfié (GPL/C) et le gaz naturel comprimé (GNC) en les rendant plus attractifs que les autres types de carburants."Le marché du GPL n'a pas bougé depuis des années et nous nous retrouvons aujourd'hui avec une consommation de 10 millions de tonnes de gasoil parmi les 14 millions de carburants consommés annuellement. Il faut donc inverser la situation en agissant sur le prix, notre levier principal dans la politique énergétique", explique M. Khebri.Dans ce sens, le ministère de l'Energie a demandé à Renault Algérie production (RAP), le seul constructeur automobile en Algérie, de fabriquer des véhicules hybrides essence/GPL dotés de deux réservoirs. Il compte également mettre en place en 2016 un système de pilotage de la distribution qui "permettra la traçabilité de chaque litre de carburant depuis sa sortie de la raffinerie", a avancé M. Khebri.L'objectif de ce système est de lutter contre les phénomènes de la contrebande et de la surconsommation, a-t-il souligné. Le 5e appel d'offres pas à l'ordre du jour Evoquant le secteur des hydrocarbures, M. Khebri a indiqué que la stratégie nationale dans ce domaine visait l'augmentation des capacités de production du pays afin de lui donner la flexibilité nécessaire sur le marché pétrolier international. "Jusqu'ici, l'Algérie ne dispose pas de flexibilité en termes de régulation de son niveau de production, contrairement à beaucoup d'autres pays qui disposent d'une certaine capacité réglable en fonction des prix. Lorsque les prix montent, ils baissent leur production pour influencer le marché", soutient-il.L'Algérie va donc accentuer ses efforts de développement de gisements notamment en exploitant les dernières découvertes après les avoir évaluées. "Nous allons concentrer nos efforts dans l'objectif de développer au maximum les ressources de l'Algérie ", a-t-il déclaré précisant que l'augmentation de la production pétrolière se ferait sans toucher à la conservation optimale des gisements.Concernant le cinquième appel à la concurrence nationale et internationale pour exploiter des périmètres d'hydrocarbures, le ministre a indiqué que les conditions du marché pétrolier n'encouragent pas son lancement. "Le cinquième appel à la concurrence est toujours en cours d'étude, mais pour le lancer, il fait que les conditions optimales soit présentes", a-t-il affirmé.Selon lui, beaucoup de grandes compagnies pétrolières au monde, ciblées par cet appel à la concurrence, révisent leurs plans d'investissement dans le monde à cause de la baisse des prix du pétrole. Certains ont même décidé de réduire leurs budgets ou surseoir à leurs projets. "Ce n'est pas la période idéale pour le lancement de cet appel. Nous sommes en train de le préparer et dès que la période commence à devenir favorable nous allons le faire", a-t-il conclu.


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