Alors que le dernier délai pour l'obtention du registre de commerce électronique (RCE) est fixé au 11 avril 2019, le directeur général de la régulation et de l'organisation des activités au ministère du commerce, Aïssa Bekaï, a souligné que sur les 2 millions de commerçants recensés à travers le territoire national, seulement 43,7% sont inscrits via le portail électronique, ce qui suppose que près de 56% ne sont pas encore immatriculés.S'exprimant à l'émission l'Invité de la rédaction, M. Bekaï a annoncé qu'une campagne de sensibilisation a été lancée à travers toutes les directions et instances en rapport pour inciter les commerçants à s'inscrire avant cette date butoir.
Il a aussi réitéré l'objectif visé par l'instauration de cette mesure en expliquant que le recours au RCE permettra inéluctablement de mieux maîtriser l'encadrement et la modernisation du contrôle économique, le suivi et la régulation du marché en plus de la modernisation de l'organisation du registre du commerce, l'assainissement du secteur.
Concernant l'activité commerciale, M. Aïssa Bekaï a indiqué que seulement 10 à 14 grandes surfaces sont ouvertes sur le territoire national. A en croire ses chiffres, la grande distribution est très en retard dans notre pays, et ce, malgré les multiples mesures d'encouragement et des dispositifs incitatifs mis en place. Il a annoncé, à cet effet, le lancement d'une «étude dans le cadre des programmes d'aide et d'appui à la mise en place des dispositions de l'accord avec l'UE. A travers cette étude, le département de Saïd Djellab compte développer cette activité, lutter contre les spéculations et réguler le marché de la distribution.
Abordant la question du e-commerce, 4 000 commerçants se sont inscrits sur la toile en proposant la vente de leur marchandise à distance.
Le représentant du ministère du Commerce a annoncé également qu'une réunion a été organisée avec ses start-ups. Tous leurs problèmes ont été recensés et des solutions seront proposées aux doléances de cette catégorie de commerçants «qui sont l'avenir de l'Algérie», a fait savoir M. Bekaï.
Répondant à une question des auditeurs sur les bureaux de liaison qui suscitent une certaine réserve selon l'orateur en raison des infractions constatées sur le terrain, il dira que ces infractions ont dicté la nécessité de leur soumission à un contrôle plus rigoureux «ces bureaux ont un statut qui stipule que ces organismes n'ont pas à s'adonner aux activités commerciales. Maintenant, on a trouvé quelques déviations de cette loi, c'est pour cela qu'il y a aujourd'hui une certaine réserve», a-t-il conclu.
I. T.
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Posté Le : 19/02/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ilhem Tir
Source : www.lesoirdalgerie.com