Seulement 15 produits ont été certifiés par l'Institut algérien de normalisation Ianor et quelque 7 040 normes algériennes élaborées depuis sa création a indiqué la directrice générale de l'institut, Mme Ratiba Chibani lors de son passage au Forum d'El Moudjahid. Ce faible nombre de produits certifiés est dû en partie au désintérêt des industriels, lesquels ne sollicitent pas l'institut pour diverses raisons, explique-t-elle. Elle ajoute que les moyens limités de l'institut sont l'autre facteur qui bloque le développement de l'activité de la certification des produits fabriqués localement. «Pour la certification d'un produit, l'institut a besoin de laboratoires de qualité avec des équipements modernes», dit-elle, assurant que l'organisme est en cours de remettre à niveau ses laboratoires. Les produits certifiés aux normes algériennes sont dans les secteurs du ciment, de la plasturgie, de l'agroalimentaire et de l'électronique, indique la même responsable. Mme Chibani invite dans la foulée les sociétés algériennes à participer aux travaux des comités techniques de l'organisme qui sont au nombre de 70.Quelque 332 normes ont été élaborées par l'Ianor à fin septembre 2012, selon la première responsable de l'institut. Elle a tenu également à rappeler l'objectif d'atteindre les 1 000 normes à l'horizon 2014. En outre, environ 500 normes sont demandées notamment par les opérateurs économiques activant dans les domaines de l'agroalimentaire et des matériaux de construction en
2012 indique M. Djamel Hales, directeur de l'information à l'Ianor. Enfin, Mme Chibani a évoqué le thème retenu pour la célébration de la Journée nationale de la normalisation qui est : «Moins de déchets, résultats meilleurs - les normes augmentent l'efficacité». Elle a expliqué à ce propos qu'il est nécessaire de mettre en place un référentiel normatif pour recycler et réduire les déchets notamment des produits périssables et ceux avec défaut de fabrication. Pour elle, les normes internationales telles que celles de la Commission électronique internationale (CEI), de l'organisation internationale de normalisation (ISO) et de l'Union internationale des télécommunications (UIT)
sont essentielles pour accroître l'efficacité de produire moins de déchets. En Algérie, 146 normes ont été élaborées dans le domaine de l'environnement par un comité technique de l'Ianor, mais l'application de ces normes reste «volontaire», indique la même responsable. Cet institut se limite à l'élaboration de normes selon les besoins exprimés sur le marché, mais n'est pas autorisé à surveiller leur mise en
application.
S. B.
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Posté Le : 14/10/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Smail Boughazi
Source : www.latribune-online.com