Algérie

Seules les gargotes ouvertes Rituel de l'Aïd



Seules les gargotes ouvertes                                    Rituel de l'Aïd
L'Aïd el-kbir a renouvelé son rituel festif, au sacrifice du mouton, est venu s'ajouter les innombrables tensions sur le pain. La veille même de l'Aïd, de longues files d'attente se sont formées du reste devant les rares boulangeries restées ouvertes, prélude à la désaffection de cette corporation sur laquelle pourtant l'Organisation des commerçants s'est portée garante.
N'empêche, au premier jour de l'Aïd, dès les premières heures d'un matin pluvieux et venteux, on entendait les bêlements des moutons qu'on venait de sortir des garages ou des magasins. Tout s'est vite déroulé. Quelques heures après l'odeur des grillades a envahi les cités populaires.
On ne s'épouvante plus à la vue des gouttelettes de sang dont on sait qu'elles sont celles des bêtes sacrifiées pour rappeler le geste du prophète Ibrahim. En d'autres occasions, ce sang répandu dans les cages d'escaliers aurait suscité quelques fortes inquiétudes. Mais vu l'atmosphère qui renferme depuis quelques jours déjà des relents d'étable, on écarte vite toute idée qui prête à confusion. Si les abattoirs sont restés ouverts sous les yeux avisés des vétérinaires, nombre de citoyens n'ont pas dérogé à leur habitude consistant à immoler leurs moutons en leurs domiciles. La visite des parents ramène beaucoup d'automobilistes dans les quartiers de banlieue mais la pluie et les rafales de vent ont poussé tout le monde à rester chez soi en compagnie des proches ; tout au plus les plus téméraires se sont risqués à aller s'attabler dans le café du coin en attendant d'exercer leurs facultés dégustatives sur le festin de midi. Toujours est-il que la fête de l'Aïd reste le moment propice pour les visites familiales et les recueillements dans les cimetières. On peut quantifier les déplacements à l'occasion de l'Aïd du reste par l'importante mobilisation de la Société des gares routières d'Alger (Sogral), qui à elle seule s'est préparée pour transporter quelque 80.000 personnes. Elle a dû aussi maintenir dans le service quelque 900 agents/jour, soit le double environ des agents qu'on avait coutume de mobiliser en temps normal. Netcom, de son côté a mobilisé plus de 6.000 agents devant collecter des ordures durant les deux jours de l'Aïd el-adha. L'entreprise de nettoyage a mobilisé, outre 400 véhicules, 5.200 agents d'hygiène et 1.000 personnes chargées de la maintenance du matériel, à l'effet d'assurer le nettoiement et la collecte des déchets. Dans un communiqué rendu public, le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a appelé les citoyens à observer certaines précautions indispensables lors du sacrifice du mouton afin d'empêcher la propagation de la maladie du kyste hydatique. Par ailleurs la plupart des restos et des boulangers à Alger ont baissé rideau. On rencontre dans des rues, moins populeuses que jamais, des jeunes et des groupes de Chinois en quête d'un lieu où se restaurer. Seules quelques gargotes ont ouvert pour y écouler des brochettes ou autres pizzas.
L'Aïd el-kbir a renouvelé son rituel festif, au sacrifice du mouton, est venu s'ajouter les innombrables tensions sur le pain. La veille même de l'Aïd, de longues files d'attente se sont formées du reste devant les rares boulangeries restées ouvertes, prélude à la désaffection de cette corporation sur laquelle pourtant l'Organisation des commerçants s'est portée garante.
N'empêche, au premier jour de l'Aïd, dès les premières heures d'un matin pluvieux et venteux, on entendait les bêlements des moutons qu'on venait de sortir des garages ou des magasins. Tout s'est vite déroulé. Quelques heures après l'odeur des grillades a envahi les cités populaires.
On ne s'épouvante plus à la vue des gouttelettes de sang dont on sait qu'elles sont celles des bêtes sacrifiées pour rappeler le geste du prophète Ibrahim. En d'autres occasions, ce sang répandu dans les cages d'escaliers aurait suscité quelques fortes inquiétudes. Mais vu l'atmosphère qui renferme depuis quelques jours déjà des relents d'étable, on écarte vite toute idée qui prête à confusion. Si les abattoirs sont restés ouverts sous les yeux avisés des vétérinaires, nombre de citoyens n'ont pas dérogé à leur habitude consistant à immoler leurs moutons en leurs domiciles. La visite des parents ramène beaucoup d'automobilistes dans les quartiers de banlieue mais la pluie et les rafales de vent ont poussé tout le monde à rester chez soi en compagnie des proches ; tout au plus les plus téméraires se sont risqués à aller s'attabler dans le café du coin en attendant d'exercer leurs facultés dégustatives sur le festin de midi. Toujours est-il que la fête de l'Aïd reste le moment propice pour les visites familiales et les recueillements dans les cimetières. On peut quantifier les déplacements à l'occasion de l'Aïd du reste par l'importante mobilisation de la Société des gares routières d'Alger (Sogral), qui à elle seule s'est préparée pour transporter quelque 80.000 personnes. Elle a dû aussi maintenir dans le service quelque 900 agents/jour, soit le double environ des agents qu'on avait coutume de mobiliser en temps normal. Netcom, de son côté a mobilisé plus de 6.000 agents devant collecter des ordures durant les deux jours de l'Aïd el-adha. L'entreprise de nettoyage a mobilisé, outre 400 véhicules, 5.200 agents d'hygiène et 1.000 personnes chargées de la maintenance du matériel, à l'effet d'assurer le nettoiement et la collecte des déchets. Dans un communiqué rendu public, le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a appelé les citoyens à observer certaines précautions indispensables lors du sacrifice du mouton afin d'empêcher la propagation de la maladie du kyste hydatique. Par ailleurs la plupart des restos et des boulangers à Alger ont baissé rideau. On rencontre dans des rues, moins populeuses que jamais, des jeunes et des groupes de Chinois en quête d'un lieu où se restaurer. Seules quelques gargotes ont ouvert pour y écouler des brochettes ou autres pizzas.


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