Algérie

"Seule une Assemblée constituante..."



Le siège du vieux parti de l'opposition
Depuis le 22 février dernier, les citoyens algériens «ont décidé comme un seul homme et armés d'une seule voix, qui exige le départ immédiat de la mafia politico-financière qui a squatté le pays».
Dans un communiqué rendu public, hier, à l'occasion de la fête internationale du Travail, le FFS a vivement critiqué le chef d'état-major de l'armée estimant que sa démarche risque d'entraver une transition politique tant souhaitée par les millions d'Algériens qui sortent dans la rue. «Il maintient un gouvernement illégitime et entretient des institutions factices, défiant toutes les revendications populaires, et remettant en cause, l'impérative urgence d'enclencher une véritable transition démocratique», a écrit le plus vieux parti d'opposition dans son communiqué. «Le chef l'état-major vient de réitérer sa volonté opiniâtre, de maintenir advient que pourra, une élection présidentielle, en transgressant encore une fois les limites constitutionnelles qui l'empêchent de s'interférer dans les affaires politiques du pays», déplore le FFS considérant dans le même communiqué que «l'état-major de l'armée n'a aucun droit d'imposer sa propre feuille de route politique aux millions d'Algériens qui ont manifesté une volonté inusable de mettre fin aux simulacres électoraux et de s'inscrire enfin, dans un processus de transition démocratique».
S'exprimant sur l'ouverture des dossiers de corruption et les arrestations et la convocation de hauts responsables et d'hommes d'affaires observées dernièrement, devant la justice, le FFS note qu' «en l'absence d'une véritable justice indépendante évoluant dans un Etat de droit,ces campagnes juridiques n'intéresseront que leurs acteurs».
Aussi il a dénoncé les entraves créées aux citoyens pour qu'ils ne manifestent pas. Le parti en veut pour preuve les innombrables barrages déployés chaque vendredi, jour de marches populaires au niveau de la capitale. «Sur le terrain, les Algériennes et les Algériens ont vite compris à leurs dépens, que l'immense dispositif sécuritaire déployé à travers le pays, était au contraire, instruit de réprimer les marches des étudiants, malmener les manifestants et pour empêcher des centaines de milliers de nos compatriotes de se rendre dans leur capitale pour marcher librement», a-t-on indiqué. Ainsi, a-t-il dénoncé «les manoeuvres malveillantes qui souhaitent éroder la cohésion sociale en instrumentalisant les faux clivages et le spectre séparatiste entretenu et soutenu par des cercles aventuriers». Le parti du défunt Hocine Aït Ahmed rappelle que «seule l'élection d'une Assemblée constituante souveraine est à même de prendre en charge les aspirations légitimes du peuple algérien». Il (le FFS...Ndlr) a rappelé que les missions constitutionnelles se limitent «à sauvegarder l'unité du peuple et de son territoire et à se porter garant de protéger le processus démocratique qui aura lieu indiscutablement».
Depuis le 22 février dernier, les citoyens algériens «ont décidé comme un seul homme et armés d'une seule voix, qui exige le départ immédiat de la mafia politico-financière qui a squatté le pays et a hypothéqué le présent et le devenir du peuple et du pays», a conclu le communiqué du FFS.


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