Seul le secteur de l'éducation a répondu à l'appel

Suite à l'appel lancé par la Confédération des syndicats autonomes (CSA), hier lundi à Oran, seul le secteur de l'éducation semble avoir répondu à cette journée de grève.Ainsi, dans la matinée, tous les établissements scolaires étaient paralysés par cette grève d'une journée. Si pour certaines écoles primaires, les parents avaient été prévenus la veille et n'ont donc, pas envoyé leurs enfants, d'autres établissements ont attendu de connaître le taux de participation pour libérer, au fur et à mesures, les élèves chez eux.
Un débrayage qui a été ponctué par un rassemblement des enseignants devant la Direction de l'éducation. Ils ont appelé à plus de libertés syndicales, de dignité et d'égalité sociale avec un pouvoir d'achat équilibré. «Non à l'humiliation, non à la mise à l'écart de l'enseignant. Quelle honte un Etat sans pouvoir décisionnel. Bande de trafiquants profitant des richesses du pays et nous, l'élite, marginalisée».
Autant de slogans pour protester contre ce qu'ils qualifient de politique d'échec qui a produit un programme vide amenant à affaiblir le secteur de l'éducation.
De son côté, l'appel du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) pour la mobilisation des blouses blanches autour de ce mouvement de protestation n'a pas trouvé écho auprès des praticiens de la santé, puisqu'aucun arrêt de travail n'a été observé hier.
Amel Bentolba